Cetanou


L’illusion verte du recyclage plastique

 

La cause environnementale qui se voudrait être une avancée vers une prise de conscience collective et la recherche de solutions alternatives répondant au bon sens commun… est une nouvelle fois victime du Greenwatching.

L’illusion verte dans tous ses états ou le pouvoir de manipulation n’a pas épargné bon nombre d’écologistes y compris au coeur même du tissu associatif militant pour l’environnement !

Fin septembre les unes des journaux chantaient en coeur le même refrain avec des titres bien choisis  “Le retour de la consigne rejeté par les Sénateurs” “Le Sénat refuse la consigne”. Bon nombre de critiques acérées fusent alors sur les réseaux sociaux stigmatisant des sénateurs trop vieux pour mesurer l’enjeu pour l’avenir etc.

Alors que de nombreuses ONG et Associations appellent depuis des mois au retour de la consigne en verre réutilisable comme alternative au plastique… on ne comprend guère que certains soient vent debout contre le refus du Sénat  !

Si la population avait besoin d’une définition claire du “Greenwatching” elle ne pouvait rêver mieux !

Comment se jouer de l’opinion publique en vendant l’illusion d’une loi utilisant savamment les mots magiques “consigne et recyclage” … et ce, sans rien changer à l’existant quant à la l’hyper production de plastique et le privilège des intérêts, croissance, finances et bénéfices des puissances industrielles.

Et comment diviser l’opinion publique par le biais des médias présentant l’intervention des Sénateurs comme un frein à l’écologie alors qu’au contraire, ils sont restés plus que lucides et ont inscrit clairement la consigne “pour le réemploi et la réutilisation” abondant ainsi dans le sens de la consigne en verre !

 

Pour ou contre la consigne des plastiques ?

CONTRE

CONTRE  le contresens écologique d’une consigne plastique dans le but de continuer à produire toujours plus sachant que :

  • il faut 4 bouteilles + eau + énergie pour en produire 1 nouvelle bouteille recyclée
  • Cela risque de s’étendre aux autres contenants plastiques… pourquoi s’arrêteraient-ils en si bon chemin ?
  • Les seuls gagnants sont les industriels qui ne changeront rien à l’existant et développeront encore du négoce et du business  recyclage dans les pays où la main d’oeuvre ne leur coûte rien
  • La Réunion n’ayant pas un volume “rentable” pour les industriels du recyclage, les déchets plastiques seraient encore collectés et acheminés vers d’autres pays pour être recyclés et les granules ré-importées avec tout le dramatique impact environnemental que nous connaissons déjà !
  • La Réunion ne bénéficiera aucunement d’une économie circulaire les collectes classiques restant actives et l’hypothèse d’une collecte consignée sera faite par le biais de machines automatisées
  • Dix ou 15 centimes d’euros dissuaderont-ils les makotes ?
  • Aucun impact pour dépolluer les océans de plastique ni préserver l’environnement marin de la pollution plastique arrivant sur nos côtes par les courants marins

 

POUR des solutions alternatives écologiques locales

Les mentalités ont déjà commencé à changer, le vrac, les contenants personnels, les paniers pour le marché, les actions de collectes de déchets touchent de plus en plus de citoyens réunionnais. Les ateliers de sensibilisation et ateliers pratiques contribuent à cette avancée… Nous sommes sur la bonne voie !

POUR une Réunion écoresponsable qui devienne un territoire modèle en matière d’environnement et de développement de l’économie circulaire avec une vocation réelle de dépollution de la planète des matières plastiques et des solutions alternatives constructives :

  • Pour la mise en place des consignes en verre sur le territoire réunionnais
  • Pour la création d’une économie locale de collecte, lavage et réutilisation des bouteilles en verre
  • Pour la création d’une économie locale de cassage, fonte des bouteilles en verre hors d’usage et leur recyclage local en nouvelles bouteilles ou matériaux de construction
  • Pour la mise en place d’une prime sur les plastiques collectés dans l’environnement naturel et maritime afin de motiver la population à la dépollution de l’ile.
  • Pour un décret préfectoral autorisant clairement les commerces de bouche et magasins alimentaires de La Réunion à accepter les contenants personnels à condition qu’ils soient propres. (Car nombre de commerçant se disent totalement favorables à ce système mais refusent en opposant le manque de clarté en la matière dans la législation en vigueur)

 

 

Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas

Nous pouvons pleurer et nous révolter contre les feux en Amazonie, en Afrique ou en Sibérie, contre la disparition des espèces végétales et animales, nous alarmer contre le réchauffement climatique, la fonte des glacier et contre le blanchiment des coraux. Nous pouvons signer à tour de bras des pétitions diverses pour sauver le monde mais… c’est à nous d’agir sur notre propre territoire afin de préserver son Patrimoine et offrir aux générations futures un havre de vie.

Crème citrons Péi

Parce que l’on peut être gourmand, gourmet et profondément enclin à consommer local !

Une crème de Citrons Péi, idéale pour tartiner ou servir de base à une bonne tarte aux citons où tout simplement en fond de tarte avec des fruits de saison dessus.

Du fait maison simple, rapide, peu onéreux, local et… toute la famille se régale !

Il faudrait être fou pour aller acheter du tout fait dans une grande surface qui aurait parcouru au moins  10 000 entre le producteur, l’usine, le voyage entre le port de départ et la Réunion, puis la livraison en magasin ! (et on ne parle pas des taxes sur le produit, marges commerciales et des E conservateurs, épaississants, colorants…)

 

Ingrédients

  • 4 Citrons péi (Bio ou agriculture raisonnée, permaculture)
    Je prends les miens chez Gence sur le Marché de Saint Leu, culture en agriculture raisonnée, 1 € les 4 taille normale
    ou 1 € les 3 pour les très gros)
  • 4 oeufs (idem Bio ou oeufs la Kour)
  • 250 gr de sucre de canne
  • 100 gr de beurre doux (exception importé)

Recette

  • Battre au fouet les oeufs et le sucre directement dans la casserole
  • Zester 2 citrons et ajouter les zestes au mélange
  • Presser les 4 citrons et ajouter le jus au mélange
  • Mettre à feu moyen et fouetter sans arrêter
  • Dès que ça commence à épaissir, ajouter le beurre en morceaux et continuez de fouetter jusqu’à ce que la crème épaississe (environ 10 mn)
  • Laissez tiédir un peu et versez dans des bocaux en verre hermétiques (la consistance semble encore un peu mole mais en refroidissant sera plus épaisse)

 

Se garde au frigo entre 15 jours et 3 semaines… cela dit c’est tellement bon que ça part vite !
On peut parfaitement congeler une partie dans un récipient en plastique

Le Changement commence dans nos assiettes

GIEC Océans et Glaciers – 25 septembre 2019


Traduction française dossier de presse

Élévation du niveau de la mer pour les îles et côtes

Les auteurs venaient de 36 pays du monde entier. 19 de ces pays étaient des pays en développement ou des pays en transition. 981 études 6981 publications sont référencées dans SROCC (version finale du rapport complet) 31 316 commentaire. Le rapport a été traité par 31 176 commentaires d’examinateurs experts et de gouvernements de 80 pays (projet de première commande). : 12 002 commentaires; deuxième ordre: 16 137 commentaires; version finale: 3037 commentaires)

Chapitre 1 : Cadre et contexte du rapport

  • Scénario intégré du rapport, récit de chapitre, séquence de chapitres et leurs liens (y compris la couverture des extrêmes et des changements brusques et irréversibles)
  • Définition de l’océan et de la cryosphère et de leurs composants
  • Observation des capacités, des progrès et des limites (par exemple, séries chronologiques et couverture spatiale)
  • Méthodologies d’évaluation, y compris les connaissances autochtones et communautaires, les risques, y compris les risques en cascade, et les applications de détection et d’attribution
  • Le rôle de l’océan et de la cryosphère dans le système climatique, y compris les caractéristiques, le contenu calorifique des océans dans la Terre bilan énergétique, réactions clés et échelles de temps
  • Incidences des changements liés au climat sur les océans et la cryosphère, sur les ressources, les systèmes naturels (par exemple, modification et perte d’habitat, extinctions), les systèmes humains (aspects psychologiques, sociaux, politiques, culturels et économiques) ), et évaluations de la vulnérabilité, limites d’adaptation et risque résiduel s
  • Solutions, y compris les options politiques et la gouvernance, et liens entre le présent rapport et les contextes institutionnels et politiques pertinents (par exemple, la CCNUCC, l’Accord de Paris et les objectifs de développement durable, Cadre de Sendai)
  • Le traitement des vulnérabilités et des zones et personnes marginalisées (par exemple, le genre) rapport
  • Scénarios et délais pris en compte dans le présent rapport
  • Traitement de l’incertitude Le schéma de travail de la SROCC

 

Chapitre 2 – Les zones de haute montagne

  • Changements observés et prévus dans la cryosphère de montagne (glaciers, pergélisol et neige), facteurs de changement communs et rétroactions (émissions de CH4, albédo, par exemple) sur le climat régional et mondial
  • Effets d’un changement de cryosphère de montagne sur les conditions naturelles risques et options de gestion pour protéger les vies, les moyens de subsistance, les infrastructures et les écosystèmes
  • Impacts des modifications de l’environnement de la montagne, y compris les basses latitudes (Himalaya, Andes, Afrique, etc.) sur l’habitabilité, les moyens de subsistance des communautés et la culture
  • Risques pour les sociétés qui dépendent de la montagne la cryosphère pour les ressources en eau (consommation humaine, écosystèmes et agriculture, par exemple), y compris les risques en cascade et les stratégies de réponse potentielles (gestion et technologies des ressources en eau aux niveaux national et international)
  • Impacts de la variabilité et des tendances de l’approvisionnement en eau sur la production hydroélectrique et conséquences ou politique énergétique et gouvernance de l’eau
  • Influence du cryosp de montagne ici ruissellement sur les systèmes fluviaux et côtiers et le niveau de la mer

 

Chapitre 3 -Régions polaires

  • Modifications de la circulation atmosphérique et océanique qui influent sur les régions polaires, y compris rétroactions et téléconnexions climatiques et perspectives paléo. conséquences pour la circulation océanique et la biogéochimie, et le niveau de la mer
  • Modification de la couverture neigeuse, de la glace d’eau douce et du dégel du pergélisol (terrestre et sous-marin); flux de carbone et rétroactions climatiques; impacts sur les infrastructures et les écosystèmes; adaptation communautaire
  • Changement de la banquise; effets sur la circulation océanique et atmosphérique et le climat, y compris les téléconnexions; implications pour les écosystèmes, les communautés côtières, les transports et l’industrie
  • évolution de l’océan polaire (propriétés physiques, dynamiques et biogéochimiques), implications pour l’acidification, l’absorption et le rejet de carbone; impacts sur les écosystèmes et leurs services (par exemple, la pêche); Options d’adaptation (par exemple, la gestion écosystémique et la protection de l’habitat) et limites de l’adaptation
  • Accès aux ressources et conséquences écologiques, institutionnelles, sociales, économiques, de subsistance et culturelles du changement polaire, y compris les questions de coopération internationale • Réponses pour améliorer la résilience

 

Chapitre 4- Élévation du niveau de la mer et implications
pour les îles, les côtes et les communauté de faible altitude

  • Observations et projections du niveau de la mer aux niveaux mondial et régional, attribution aux facteurs de motivation, facteurs influençant le changement relatif du niveau de la mer, engagement à long terme et perspective du paléo
  • Facteurs démographiques et socio-économiques à l’origine de la vulnérabilité et de l’exposition à l’élévation du niveau de la mer
  • Risques d’élévation du niveau de la mer actuels et futurs, notamment des changements d’inondations côtières, entraînant des impacts biophysiques, écologiques, économiques, politiques, culturels, sociaux et psychologiques, des déplacements et des réinstallations
  • Implications de l’élévation du niveau de la mer pour les zones côtières très vulnérables, en particulier les PEID, les villes et infrastructures côtières, les deltas et les zones de faible altitude.
  • Voies vers la résilience et le développement durable: mesures et limites d’adaptation, marges de sécurité, barrières et facteurs favorables

 

Chapitre 5 – Changement d’océan, d’écosystèmes marins et de communautés dépendantes

  • Changements dans les propriétés et processus physiques et biogéochimiques clés, y compris l’océan profond et les régions océaniques pertinentes, les modes de variabilité, les téléconnexions et leurs rétroactions sur le système climatique
  • Effets spécifiques et combinés des changements dans Variables liées au climat (p. ex. réchauffement, acidification, perte d’oxygène, apport de poussières), p. ex. productivité, répartition et exclusion des espèces, compression de l’habitat, réseaux trophiques
  • Impacts des modifications des écosystèmes sur les principaux services écosystémiques (p. ex. absorption de carbone, biodiversité) sécurité côtière, pêche, sécurité alimentaire et tourisme)
  • Dégradation de l’habitat benthique (p. ex. par les tempêtes) et amélioration de la résilience par la conservation et la restauration, y compris les récifs coralliens
  • Interactions des facteurs climatiques et non climatiques (p. ex. pollution, pratiques de pêche) , extraction des ressources, changements d’habitat); impacts sur les environnements marins, y compris les océans côtiers, profonds et ouverts, les écosystèmes et la santé humaine (p. ex. prolifération d’algues nuisibles)
  • Carbone bleu, restauration de la mangrove et autres solutions basées sur la nature, et implications océaniques de différentes mesures d’atténuation
  • Impact des changements climatiques et compromis dans les économies et la gouvernance des océans à toutes les échelles
  • Voies de résilience, options d’adaptation et limites pour les communautés dépendantes des écosystèmes marins et leurs moyens de subsistance

 

Chapitre 6 – Extrêmes, changements brusques et gestion des risques

  • Risques de changement brusque de la circulation océanique et de la cryosphère et conséquences potentielles
  • Événements extrêmes ENSO et autres modes de variabilité et leurs implications
  • Vagues de chaleur en milieu marin et implications
  • Changements de trajectoires, d’intensité et de fréquence des tropiques et tempêtes extratropicales et hauteur des vagues associée
  • Risques en cascade (p. ex., tempête et élévation du niveau de la mer), irréversibilité et points de basculement
  • Systèmes de surveillance des phénomènes extrêmes, systèmes d’alerte précoce et de prévision dans le contexte du changement climatique
  • Options en matière de gouvernance et de politiques , gestion des risques, y compris réduction des risques de catastrophe et renforcement de la résilience

Îles et côtes basses

  • Facteurs climatiques clés et changements pertinents pour les îles basses et les zones côtières basses
  • Impacts et risques en cascade de changements liés au climat (p. Ex. Élévation du niveau de la mer, circulation océanique, événements extrêmes), interagir avec d’autres facteurs: habitabilité, infrastructures, communautés, moyens de subsistance, pertes de vies et de biens et territoires, infrastructures, écosystèmes, récifs coralliens, accès aux ressources et aspects institutionnels, sociaux, économiques et culturels
  • Voies de résilience et Le rapport spécial sur l’océan et la cryosphère dans un climat en mutation est préparé sous la direction scientifique conjointe du groupe de travail I et du groupe de travail II, avec l’appui opérationnel de l’unité de soutien technique du groupe de travail II.

 

 

Restauration scolaire à La Réunion

Qu’est ce qu’on mange à la Cantoche ?

Regards sur la Restauration scolaire à l’île de La Réunion et les débuts d’application de la Loi Egalim mais aussi, sur les propositions des différentes communes relatives à l’origine des produits, les plats Péi, le Bio à l’école, les produits frais et produits locaux.

 

Loi Egalim n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour une alimentation saine, durable et accessible à tous – L’article 24 stipule qu’à compter du 30 octobre 2019, les services de restauration scolaire seront tenus de proposer, au moins une fois par semaine, un menu végétarien.

Nous nous sommes penchés sur les menus de restauration scolaires de l’île pour la semaine du 16 au 20 septembre, sur la base des menus que nous avons trouvé sur les sites respectifs des communes où qui nous ont été transmis par e-mail des 24 communes de l’île.

Tous les menus scolaires sont validés par des Diététiciennes / Diététiciens.

 

Application de la Loi Egalim à La Réunion dès la rentrée 2019

Plusieurs communes de La Réunion ont intégré un menu végétarien hebdomadaire, dès la rentrée scolaire 2019-2020. Nous tenons à mettre à l’honneur les villes de : Bras Panon, Plaine des Palmistes, Saint Benoit, Saint Leu, Saint Louis et  Saint Paul !

Les autres communes de l’île devront, quant à elles, proposer un menu végétarien à leurs élèves à compter du 30 octobre 2019. A noter toutefois que, parmi ces communes, quelques unes testent le programme en proposant, de temps en temps, un plat végétarien aux écoliers, collégiens et lycéens.

 

Les Services de restauration scolaire proposant des Produits BIO

Aucune commune de La Réunion ne propose une restauration scolaire complètement BIO mais Saint Paul, Saint Philippe et la Plaine des Palmistes mettent en avant des produits Péi BIO dans leurs menus respectifs.

A l’honneur :

Plaine de Palmistes : Propose des oeufs, fruits et salade BIO à certains repas

Saint Paul : Valorise les produits BIO et Péi lors de sa journée dédiée à la Mélodie des Mets locaux

Saint Philippe : Met en avant le Curcuma BIO produit sur sa commune pour la préparation des repas

 

Produits Péi – Produits frais – Fabrication locale

L’utilisation de produits Péi dans la restauration scolaire, l’utilisation de produits frais pour élaborer les repas et la fabrication locale sont des éléments d’information capitaux tant pour la santé des Marmailles que pour l’Economie locale… et l’écologie ! Pourtant peu de communes n’en font mention !

A l’honneur :

Bras Panon : Mise en avant des viandes fraiches et locales

Petite île : Mise en avant des Produits frais Péi dans les plats principaux

Saint Leu : Favorise les produits Péi et la commune ambitionne la suppression des produits transformés.

Saint Paul : Valorisation des produits Péi, de la production locale et des plats préparés directement par leurs propre service de restauration scolaire

Saint Philippe : Une volonté affirmée de proposer des produits frais, locaux et transformés à La Réunion ! Mention de 56,98 % de produits locaux et transformés localement, dont 15,33 % de viande fraiche Péi.

Le Tampon : Valorisation des Produits Péi en partenariat avec les producteurs réunionnais et mise en avant de la production de sa propre commune !

 

Les Plats Péi et la Mélodie des Mets locaux

Pas de surprise, toutes les communes de l’Ile proposent des plats Péi  dans leurs Menus scolaires.  En revanche, plusieurs communes consacrent une journée par semaine ou une fois par mois  à “La Mélodie des Mets locaux”, des menus complets, entrée, plat, dessert aux saveurs locales. Une belle initiative.

A l’Honneur :

Saint Paul, Saint Philippe, Sainte Suzanne, Petite île et L’Etang Salé

Les Desserts

Concernant les desserts, une alternance entre yaourts natures ou aromatisés, fruits entiers ou en salade (origine non spécifiée, on suppose que bananes et tangors locales), compotes, crèmes, glace (un seule inscription glace Péi) et… des gâteaux Péi : Gâteau manioc, gâteau patate, gâteau

Communes proposant des desserts Péi

Saint Paul, Plaine des Palmiste, Cilaos, Saint Philippe, Saint Pierre, Saint Louis, Etang Salé, Petite île, Sainte Suzanne

 

Et quoi d’autre ?

Informations sur les Menus scolaires

Sur les 24 communes, il est assez difficile d’effectuer une analyse complète car aucune d’entre elles ne diffuse le même type d’information.

Certaines communes ont adopté un système ludique et un descriptif fort bien détaillé, d’autres en revanche ne donnent aucune précision autre que la liste des plats dans un tableau. En revanche il y a très souvent des mise en couleur du texte pour distinguer les apports en fibres et vitamines, protéines, glucides, calcium.

Nous ne sommes pas là pour juger, ni pour critiquer, conscients que les communes ne disposent pas des mêmes moyens, notamment en matière de communication, mais nous souhaitons mettre en avant les mentions qui nous sont apparues importantes et pourraient être généralisées pour plus de transparence vis-à-vis des parents d’élèves et pour plus d’égalité dans les assiettes des élèves.

Saint Paul

  • Un menu ludique présentant de manière claire les journées dédiées à la Mélodie des Mets et à la journée Végétarienne
  • Des mentions importantes “Les Bons repères” concernant les Produits Péi, les plats préparés en interne par le Service scolaire et les produits de fabrication locale
  • Mention également des 14 allergènes à déclaration obligatoire codifiés par couleur
  • Proposition de menus de substitutions (religion, régime végétarien, allergies déclarées à l’inscription)

Saint Philippe

  • Mise en avant de la qualité Péi, des produits de proximité et du BIO

Saint Benoit

  • Mention de la journée végétarienne
  • Mention des allergènes par codification numérique

Bras Panon

  • Mention des produits frais et plats végétariens

Saint Leu

  • Présence de la Diététicienne aux réunions parents d’élèves de la rentrée pour expliquer les plats végétarien
  • Pour lutter contre l’obésité, les élèves pourront se resservir en crudités, légumes cuits et légumineuses

Le Tampon

  • Mention des Produits frais et locaux
  • Mise en avant des partenaires locaux fournissant les produits

Sainte Suzanne

  • Proposition d’un Menu à thèmes

Etang Salé

  • Indication des plats de substitution sur le menu

Saint Denis

  • Une mention spéciale pour la ville de Saint Denis qui est la seule à afficher publiquement l’origine CEE sur les produits importés !

 

Voir Les différents menus scolaires de septembre des communes réunionnaises*

* La ville de Saint Leu nous a gentiment communiqué les éléments mais finalise la publication en ligne de menu

 

Des points faibles… malgré des solutions locales !


A l’inverse du chapitre précédent, les absences d’informations spécifiques sur l’origine des produits, la mention  d’un produit frais ou congelé laisse dans le flou le plus complet… A classer dans la catégorie “Peu mieux faire” !

Les Fromages et yaourts

Nous avons relevé sur les différents menus, un nombre incroyable de fromages importés, (sans doute en emballages individuels ?) :  Samos, Kiri, Babybel, Boursin, Edam, Vache Kiri, Gouda !
Navrant alors que nous avons à La Réunion de très bons fromages fabriqués localement.
En ce qui concerne les Yaourts, seule la ville de Saint Paul mentionne un produit fabriqué à La Réunion

Les Fruits proposés en dessert ou en collation

Avec la diversité des fruits produits à La Réunion, nous constatons soit aucune indication, soit des Poires, pommes, prunes… et en fruits locaux : Banane et Tangor.On peut comprendre l’intérêt de faire découvrir d’autres saveurs aux écoliers mais dommage que la production locale ne soit pas largement mise en avant.

Légumes Péi ou importés ?

L’absence de spécification sur l’origine des produits d’une grande partie des menus ne permet pas de savoir réellement ce qu’il en est. Saint Denis mentionne toutefois des Petits Pois d’Espagne !

Viandes et poisson : Frais locaux ou congelés importés ?

Encore une fois l’absence d’indication laisse supposer des produits importés, congelés ou transformés. Qu’en est-il pour les “Cordon bleu” et le “Rôti de dindonneau” qui reviennent régulièrement ?

Le Bio à l’école

Peu de commune proposent des produits bio en restauration scolaire malgré une production Biologique locale. La santé des plus jeunes est une priorité et nous espérons que très vite les communes proposeront une alimentation BIO et locale à tous les élèves.

Gourdes à boire en dessert

Les gourdes à boire sont des emballages non recyclables et sont issus de la transformation industrielle… à bannir pour avancer vers une transition écologique et ne pas habituer les enfants à la consommation de ce type de produit !



Loi Egalim – Art.24 sur les repas végétariens en restauration scolaire
applicable à compter du 2 novembre 2019

 

Obligation de servir un repas végétarien par semaine

Mise à jour le 4 novemvre à 9 h 30 : Comme mentionné dans le premier chapitre, 6 communes de l’île avaient mis en application le service hebdomadaire d’un repas végétarien dès la rentrée 2019.

A partir du 1er novembre, tous les services de restauration scolaire ont obligation de proposer aux élèves un repas végétarien par semaine.

Qu’en est-il en ce début novembre ?

Communes en conformité avec la loi Egalim
Menus publiés sur site ou page FB

  • Avirons (Les)
  • Bras Panon
  • Entre Deux
  • Etang Salé**
  • Petite île
  • Plaine des Palmistes
  • Port (Le)
  • Saint André *
  • Saint Benoit
  • Saint Denis
  • Saint Joseph
  • Saint Leu
  • Saint Louis
  • Saint Paul
  • Saint Pierre
  • Sainte Marie
  • Sainte Rose
  • Sainte Suzanne**
  • Salazie
  • Tampon (Le)
  • Trois Bassins

 

Communes n’appliquant pas la Loi Egalim

Dans l famille mauvais élève : La Possession qui ne respecte pas encore la Loi Egalim !

  • Possession (La)

 

Communes ne publiant aucun menu en ligne, ni sur leur site, ni sur Facebook :

  • Cilaos
  • saint Leu

 
 
Notes :

* Observation particulière pour la commune de Saint André
qui a choisi de maintenir les plats carnés et proposer
en même temps, chaque jour, un plat végétalien aux élèves.
Une option qui vise à satisfaire tout le monde mais qui toutefois
prive une partie des élèves de la découverte d’une alimentation
végétarienne.

** Etang salé et Entre Deux ont été mis à jour dans la journée du 04/11
** Sainte Suzanne mis à jour le 05/11




Concernant l’affichage des Menus scolaires :
Aussi étrange que cela puisse paraître, nous n’avons pas trouvé de texte officiel mentionnant l’obligation de publier les menus scolaires ! Toutefois, il est fait état que par soucis de transparence et d’information des parents d’élèves, les écoles et/ou communes doivent être en mesure de transmettre cette information aux parents qui en font la demande.

Il semble toutefois que par circulaire, il soit demandé aux écoles d’afficher les menus scolaires sur un panneau d’affichage, une solution qui ne permet pas aux parents qui travaillent de les consulter facilement.
Les communes disposant toutes d’un site internet pour les communications publiques devraient prendre le temps de publier les Menus afin que chaque parent puisse être informé.

Concernant la publication des Menus de novembre, à minima celui de la première semaine, date à partir de laquelle la Loi Egalim impose un menu végétarien par semaine, nous sommes surpris que 5 communes n’aient pas mis à jour leur site internet et/ou page FB*. On peut comprendre qu’il y a eu les vacances scolaires et que le 1er novembre soit férié… cependant, les menus scolaires ne sont pas établis à la dernière minute, ils sont déjà connus et ont dû être approuvé par un/une diététicien (ne).
* Certaines communes communiquent en partie sur leur site et en partie sur leur page FB ! Pas évident de partir à la recherche de l’information sur divers supports de communication. Le site internet devrait publier les menus dans la rubrique “Vie éducative” et la page FB devrait servir de relais.