Analyse critique
Nous ne sommes ni scientifiques ni experts, juste des Citoyens qui tentent de réfléchir, analyser, critiquer afin de trouver ensemble quelles seraient les solutions alternatives pour lutter contre l’épidémie de Coronavirus.
Nous avions publié, il y a quelques jours déjà, un article de mise en garde sur la qualité des masques maison en tissu pour protéger la population. Nous maintenons notre position sur la dangerosité de ce type de masques pour lutter contre un virus aussi destructeur que le Covid-19 ! Un masque en tissu est une solution “moins mire, mieux que rien” mais n’est pas une protection optimale… nous ne parlons pas d’une “grippette” mais d’une épidémie mondiale, une pandémie.
Face au manque incompréhensible de masques en France pour protéger efficacement l’ensemble du Personnel médical et la population des projections, les autorités ont laissé passé, ont pratiquement couvert la légalisation des masques en tissu fabriqués par solidarité par des couturières artisanes ou bénévoles. N’ayant rien d’autre à proposer, n’ayant pas anticipé l’hypothèse d’une épidémie sanitaire… c’était une solution de fortune.
Gageons que si les masques avaient été, comme ils auraient du l’être, en quantité suffisante, le port de ces derniers aurait revêtu immédiatement un caractère obligatoire pour tous !
Pire encore, ce 24 mars 2020, le scandale des masques FFP1 et FFP2 distribués par l’ARS pour le personnel médical, des masques inutilisables, pourris, moisis !!! Voir l’article de presse
La colère des Réunionnais justifiée et légitime
Personne ne peut comprendre que l’île, qui ne comptait aucun cas local de Coronavirus , n’ait pas pris les dispositions nécessaires, dès le départ, par des contrôles drastiques de toute arrivée à La Réunion par air ou par mer ?
Comment comprendre qu’une seule petite attestation sur l’honneur de respecter le confinement, signée à l’arrivée, ait suffit pour rentrer sur le territoire, au lieu de mettre ces personnes en quarantaine ou de fermer l’aéroport ?
Depuis nous comptons les cas, importés et locaux, toujours avec la même courbe exponentielle.
Recherche de solution pour lutter contre le Coronavirus à La Réunion
Cartographie détaillée des cas
Aujourd’hui, malgré le durcissement du confinement général de la population réunionnaise, nous continuons à observer la triste réalité de l’augmentation toujours croissante du nombre de cas déclarés de covid-19 à La Réunion.
Ne parlons pas de la délation nominative, très décriée, de nos voisins Mauriciens… un drame supplémentaire pour les familles nommées, déjà touchées par le virus.
En revanche, cartographier les cas, au fur et à mesure qu’ils sont déclarés, permettrait à l’ensemble de la population de prendre part, encore davantage, aux mesures de protection et de confinement.
Ils savent, ils ont d’ors et déjà ces données… pourquoi les cacher à la Population ?
Quel serait l’intérêt d’une cartographie détaillée ?
- Connaître avec précision où se trouvent les principaux foyers
- Connaître avec précision le nombre de cas dans chaque commune
- Etre en mesure de renforcer les mesures pour des secteurs particuliers
- Sensibiliser davantage la population et les encourager à agir solidairement
- Pouvoir protéger les communes ou secteurs n’ayant aucun cas déclaré, pour qu’elles restent non contaminées
- Pouvoir empêcher de sortir d’une zone à forte contamination, pour quelque raison que ce soit, afin d’isoler les porteurs potentiels et éviter qu’ils ne propagent le Coronavirus
- Permettre de renforcer les tests pour les différentes zones
Mise à jour au 6 avril 2020
Carte des cas confirmés à La Réunion
Le 6 avril 2020, les médias régionaux relayaient une publication diffusée sur les réseaux sociaux par un médecin anonyme présentant la Carte officielle de la Cellule de Santé publique France pour La Réunion :
Article de Réunion 1re et Clicanoo
La Préfecture de La Réunion a toutefois fait savoir que :
“Ce document était diffusé à une liste restreinte de professionnels directement intéressés à la gestion de crise. Son format allait être stabilisé pour en permettre une diffusion en début de semaine prochaine aux médias. La synthèse présentée dans la presse ce jour est donc un document interne de Santé Publique France, qui n’avait pas vocation à être diffusé au public.