Le riz, les grains, les légumes accompagnent nos délicieux caris réunionnais, mais la consommation de pâtes représente une part tout aussi importante pour les familles.
Les offres, les marques, les prix sont si multiples qu’il est difficile de faire des choix et de nous assurer d’une bonne qualité alimentaire dans nos assiettes. Si le label BIO nous semble être un label de garantie, le manque de traçabilité pose parfois question.
Plusieurs points doivent nous interpeler
Le prix est-il un critère de qualité ?
Oui et non !
OUI car la vraie qualité a un prix ! Pour les pâtes ce dernier reste accessible.
NON car certains produits premiers prix présentent une bonne qualité nutritive alors que d’autres, joliment emballés et promus par la PUB sont chers et de qualité médiocre !
Les nouilles chinoises en sachet individuel
Pour les besoins de l’article nous avons prix pour exemple les Nouilles Apollo mais cela concerne toutes les marques. Le petit paquet de 85 gr de pâtes industrielles sous plastique accompagné de son mini sachet de “goût chimique” se retrouve souvent dans les placards des familles, des étudiants, des séniors…
Tableau comparatif des pâtes alimentaires sèches vendues dans le commerce
(ce tableau n’a pas vocation de faire de pub pour les marques ou enseignes citées mais uniquement de produire un outil de comparaison)
Le tableau ci-dessus montre qu’il est possible de prendre soin de la santé de notre famille quelque soit le budget. Les offres de pâtes à bonne valeur nutritive existent dans le commerce, il suffit de bien lire attentivement les étiquettes pour sélectionner les produits.
Que dire de plus : préférez la cuisson Al dente qui préserve plus de saveur et nutriments que les pâtes trop cuites toutes molles ! Les pâtes dites à cuisson rapide vous font gagner quelques minutes mais ramollissent beaucoup plus que les pâtes à cuisson normales.
Pas de secret, les pâtes fraîches n’ont rien de comparable en terme de goût et de qualité ! Le prix d’achat chez un artisan ou le prix de revient pour les pâtes faites maison sont un peu plus chers mais cela reste relatif pour un plat familial. Le goût est là, la famille se régale en dégustant des produits frais dont nous connaissons avec certitude les ingrédients. Sachez également que les pâtes fraîches artisanales ne demande que 3 mn de cuisson
Le tableau ci-dessous vous donne un aperçu des prix. Nous avons testé et apprécié les pâtes fraiches de L’Artisan des Pâtes à l’Etang Salé dont le prix est mentionné sur ce tableau. Une belle diversité de formes et de saveurs, une qualité irréprochable ! Les pâtes à l’encre de seiche sont une tuerie !
Le tableau ci-dessous reprend plusieurs simulations en fonction de la qualité des ingrédients que vous pouvez trouver et de votre budget.
Pour nos pâtes fraiches faites maison, nous utilisons régulièrement de la semoule de blé dur BIO, des oeufs la kour achetés sur le marché forain et 1cs d’huile d’olive. Pour faciliter le travail de la pâte, nous la préparons de temps en temps avec un mélange farine de blé et semoule de blé dur. Les pâtes sèches à l’air libre sur un manche en bois.
Nos pâtes maison sont excellentes, le laminoir nous permet de faire des tagliatelles, spaghetti et lasagnes. Nous préparons également des raviolis maison mis en forme à la main. Les pâtes se tiennent bien avec un bon coefficient de 3 fois le poids cru après cuisson. Cuisson rapide de 3 mn, juste comme il faut, Al dente… et elles gardent une bonne tenue.
On trouve partout des laminoirs manuels de 45 € et 100 € et plus… les différences de prix varient en fonction de la qualité de l’acier inoxydable. Différents accessoires peuvent être ajoutés pour fabriquer divers types de pâtes.
Ateliers Pasta ludiques à la maison : Apprendre à bien manger et prendre plaisir à préparer soi-même
OUI cela prend un peu de temps… c’est sûr ! Mais cela en vaut vraiment la peine. Un des gros avantage est de trouver facilement des volontaires à la maison ! La fabrication des pâtes est très ludique et les jeunes, des plus petits jusqu’aux ados, y participent volontiers. Découverte du procédé de fabrication, la magie de faire soi-même de vrais pâtes… sans compter l’immense fierté à l’heure du repas lorsque tout le monde savoure : “C’est Moaaaaaa qui les ai faites“.
Une fois sèches, les pâtes fraiches aux oeufs peuvent se garder 2 jours au frigidaire dans un contenant hermétique.
Pour gagner du temps, il nous arrive d’en préparer plus, de les faire sécher au format de notre boîte hermétique et de mettre le surplus au congélateur. Pratique, mais nous calculons pour que cela fasse 2 ou 3 repas à consommer dans le mois – le but n’étant pas de faire du stockage mais de manger frais et home made.
De nombreux Réunionnais souhaiteraient trouver du lait frais, issu de petits élevages bovins locaux.
Pourtant, les Réunionnais consomment massivement des briques et bouteilles de lait importées constituées de poudre de lait additionnée d’eau.
Les grandes enseignes BIO présentes à La Réunion proposent du Lait frais Bio de vache ou de brebis, vendu en bouteille en verre ou en briques. tous importés.
La vente directe de Lait cru Péi aurait toute sa place sur les marchés forains.
Cependant, face au doute en raison des maladies qui touche les cheptels, éleveurs et consommateurs sont perdants !
Les Consommateurs réunionnais doivent pouvoir consommer du lait Péi en toute confiance !
Le sujet fâche, mais les Réunionnais sont en droit de douter et d’exiger que, tout comme en Métropole, le Principe de précaution soit appliqué dans le département de La Réunion comme il l’est dans les autres départements français !
C’est à lire
Le flou légalisé en 2021 ?
Au niveau européen, il est annoncé une nouvelle catégorisation des maladies bovines fixée par le règlement d’exécution (UE) 2018/1882 qui sera applicable au 21 avril 2021 en même temps que la LSA.
Elle devrait conduire à une modification de la classification française des dangers sanitaires.
Ainsi la FCO et la Leucose Bovine Enzootique ont été en quelque sorte « déclassées » et sont désormais catégorisées en C, c’est-à-dire que le choix de mettre en place des programmes d’éradication contre ces maladies est laissé à la seule décision des États Membres.
Si rien ou si peu n’a été fait à La Réunion pour rassurer pleinement la population de l’île lorsque la Leucose Bovine était classifiée comme Maladie bovine, il n’y a peu d’espoir pour que la France agisse pour assainir le Cheptel Réunionnais faisant figure d’exception dans les cheptels français !
Que souhaitent les éleveurs Péi ?
Vivre de leurs élevages et proposer des produits de qualité pour regagner la confiance des Consommateurs locaux.
Que souhaitent les Consommateurs réunionnais ?
Privilégier les Produits Péi avec toutes les garanties sanitaires et manger local pour limiter l’empreinte carbone des produits d’importation.
Si étrange que cela soit, la viande bovine est largement décriée en raison de la Leucose bovine mais les produits laitiers, produits localement, se vendent bien ! Etonnant non ? Il n’y a pourtant pas de “tri” des laits collectés par cheptel… tout est mélangé.
Si étrange que cela soit, les grandes surfaces proposent des laits 1er prix sur lesquels l’origine du lait n’est souvent pas spécifiée… et ça passe !
En attendant l’éradication de la Leucose Bovine sur le territoire réunionnais pour rassurer l’ensemble de la population et permettre aux éleveurs de l’ile de continuer à produire fièrement leurs produits fermiers… n’est-il pas possible :
Encadré spécial polémique Anti Lait
Régulièrement les personnes anti-lait de vache réagissent négativement aux articles traitant de la consommation de Lait par la population.Nous connaissons d’ors et déjà le refrain de la rengaine “Le lait c’est pour les veaux pas pour les humains” et l’éternelle comparaison du poids de croissance des veaux… A toutes fins utiles pour que vous puissiez comparer ce qui est comparable, le PDF : Veau sous la mère vous permettra de mesure la quantité tétée par un veau et la comparer au verre de lait journalier qu’un enfant ou adulte peut boire.
Comme pour tout, c’est une question d’équilibre… boire du lait ne nuit pas à la santé et est un réel apport en calcium. Seul l’excès peut être dangereux pour la santé, comme pour tout type d’aliment.
Il existe beaucoup d’autres alternatives alimentaires dont les quantités doivent être multipliées pour fournir le même apport en calcium. Des laits végétaux également, enrichis parfois… mais n’entrant pas dans le budget de toutes les bourses.
- Sachant qu’un bébé de 18 mois est capable de boire au verre
- Sachant que les pailles alternatives en amidons de maïs contiennent 30 % de plastique et ne sont pas dégradable dans un compost domestique
- Sachant qu’aucune des alternatives bambou ou inox ne sont produites à La Réunion et sont majoritairement importées d’Asie
- Sachant que 90% des productions asiatiques le sont à échelle industrielle et que leur transport a un impact sur l’environnement.
Les pailles sont-elles indispensables ?
Les adultes sont-ils capables de boire tout simplement au verre ?
N’est-il pas temps de changer nos habitudes ?
A peine une mesure écologique est-elle envisagée que les industriels se lancent dans une nouvelle version pseudo alternative en se glorifiant de proposer du “moins pire”. Nous n’avons plus le temps de jouer les apprentis écolo ! Le bon sens doit reprendre sa place dans le consensus citoyen. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Est-ce un progrès ? Pouvons-nous nous en passer ? Quelle responsabilité avons-nous ?
Les pailles en amidon de maïs ou autre :
Dès 2016, ce fut la ruée vers les sacs plastiques en amidon de maïs, puis vers les pailles – sans spécifier toutefois que le produit contenait entre 25 et 30 % de plastique ! Il aura fallu quelques années d’expérience et de tests pour réagir au fait que cette alternative, soit disant biodégradable et compostable ne l’était pas réellement !
Non seulement cette alternative n’était pas (et n’est toujours pas) compostable dans un compost domestique, mais en plus un triste constat : AUCUN plan n’a jamais été mis en place pour collecter séparément ces produits et leur éventuel compostage consommerait encore des ressources ! Elles seront officiellement bannies début juillet 2021… autant les bannir dès maintenant de notre quotidien !.
Les pailles en Bambou ?
Du 100 % végétal, youpi ! Pousse rapidement youpi ! Ecolo youpi ! Le seul bémol c’est que les pailles en Bambou sont fabriquées très loin, entre 6500 et 8000 km ! Qu’elles arrivent par avion ou par bateau avec un impact sur l’environnement… d’autant plus que le produit n’est pas réellement durable et devra être régulièrement changé pour rester hygiénique.
Origine et éthique ?
A la Réunion, nous avons la chance d’avoir une entreprise respectueuse qui a choisi de travailler en confiance et de manière éthique avec une famille thaïlandaise – Pailles issues de Bambou sauvage et fabrication 100 % artisanale. Un grand coup de chapeau à GoodBye Plastic pour ce choix.
Cependant, la grande majorité des produits vendus par les géants du web provient de l’exploitation de populations payées une misère avant de passer par une chaîne industrielle. Refusons ce système.
Parlons d’hygiène !
Quelqu’un a déjà testé le nettoyage d’une paille au mini goupillon et le séchage au soleil ? A la maison, on galère un peu, mais on l’a choisi… mais imaginons dans les bars et autres commerces de bouche le temps qui est nécessaire pour nettoyer parfaitement les pailles une à une ? Bien sûr il y a le lave vaisselle… hum a-t-on une garantie sur le nettoyage à l’intérieur de la paille et sur le parfait rinçage ? De plus il est recommandé de faire sécher à l’air (donc éviter le programme séchage automatique). On ne plaisante pas avec l’hygiène et la santé, c’est tout de même un accessoire qui passe de bouche en bouches et dans lequel de nombreux résidus peuvent circuler!
Les pailles en inox
L’Inox, de qualité, est l’un des matériaux le plus adapté à l’hygiène alimentaire et le produit est durable. Mais pour le produire, il faut du fer, du chrome et du nickel et tout un processus de fabrication. L’inox trouve toute son utilité pour les accessoires de cuisson et de stockage mais… le jeu en vaut-il la chandelle pour créer des pailles ?
Au niveau de l’hygiène
Au lave vaisselle + la solution une à une au goupillon. Un des avantages toutefois est de pouvoir laisser tremper dans de l’eau et du vinaigre blanc pour assurer une hygiène parfaite.
Les pailles en verre
Bien que fragile en cas de chute, la paille en verre présente l’avantage de sa transparence totale ! Pas mal pour vérifier qu’il ne reste pas de résidu à l’intérieur.
Mais encore une fois… ressources, processus de fabrication… est-ce que cela vaut le coup juste pour siroter un cocktail ?
Les pailles comestibles :
Elles sont une alternative zéro déchet… en pâtes alimentaires (si vous aimer croquer les pâtes sèches), en sucre (sympa mails elles fondent relativement vite). A voir toutefois car elles doivent être conservées avant utilisation dans un endroit parfaitement sec… peut-être pas évident en milieu tropical.
Récentes et originales, les pailles en glaçon préparées dans des moules spéciaux en silicone ! la version double emploi 100 % écolo… elle vous rafraichissent et aucune trace !
Nous nous sommes dit que la meilleure façon de faire une analyse des usages était de tester en mode observateurs. Notre cible, un bar tendance en bord de mer à l’heure du coucher du soleil sélectionné pour son engagement écolo sans pailles plastiques.
Quelques minutes après nous avoir donné la carte, un serveur passe prendre notre commande :
– “Vous avez choisi ?”
– “Oui oui, 2 cocktails Machin… SANS paille s’il vous plait”
En attendant, on observe les plateaux qui sortent du bar, tous les verres hauts à cocktail ont des pailles en Bambou.
Arrive une charmante serveuse, tout sourire, avec nos cocktails.
– “Voilà !”
– “Excusez moi mais on avait demandé SANS paille”
– “Oui mais ce sont des pailles en bambou, on n’utilise pas de pailles en plastique”
– “Merci c’est très bien, mais vous pouvez reprendre la paille en bambou, nous buvons SANS paille”
– “Ben… avec quoi vous allez touiller alors ? ”
– “Eventuellement avec une cuillère ?”
– “Je vais voir, mais normalement les gens touillent avec la paille”
Cela dit, toujours aussi charmante et bien qu’interloquée comme si nous étions deux extra terrestres, elle nous a très gentiment ramené 2 cuillères sur une petite assiette. (OK c’était des cuillères à café mais nous nous sommes débrouillés avec).
Tout le monde a sa paille en bambou, c’est écolo, hourra ! Certains boivent à la paille, plusieurs autres touillent le cocktail avec puis la pose sur la table (la serveuse avait raison sur les habitudes des clients.)
Tiens, là bas il y a une table avec des marmailles. Humeur bon enfant, les enfants alternent la fonction boire et faire des bulles dans le verre avec leur paille.
A côté, c’est un groupe jovial de trentenaires et quadra :
Une pause le temps de boire notre verre en observant le merveilleux coucher de soleil et là, paf… deux petits jouent devant dans le sable avec leur paille… c’est pratique pour dessiner !
Cela reste l’alternative la plus simple et totalement gratuite et 100 % écolo !
Pour la fameuse fonction “touillette”, il suffit que les bars investissent dans des cuillères à cocktails en inox.
Longue durée de vie, zéro déchet, faciles à nettoyer !
Allons, nous encourageons vivement cette solution alternative, mais comprenons aussi que certains commerçants hésiteront à se lancer dans un changement soudain. En revanche, ils ont un rôle important à jouer : Donner le choix au client “Avez-vous besoin d’une paille pour boire votre verre ou uniquement une cuillère à cocktail pour mélanger ?”
Définition officielle d’un Plastique à usage unique
Le Décret n° 2019-1451, publié au Journal officiel le 24 décembre 2019, relatif à l’interdiction de certains produits en plastique à usage unique, précise qu’un produit en plastique à usage unique se définit comme un produit fabriqué entièrement ou partiellement à partir de plastique et qui n’est pas conçu, créé ou mis sur le marché pour être réutilisé pour un usage identique à celui pour lequel il a été conçu.
Un grand bravo aux créateurs de ce site belge dédié aux jeunes des classes primaire et collège Les Gardiens du climat.
De nombreuses ressources en ligne pour les jeunes et pour les enseignants autour de toutes les thématiques liées aux changement climatique abordées de façon très ludique.
Vous trouverez des infos, des vidéos, des exercices, tests et quizz, mais aussi des expériences à réaliser ou encore des recettes pour manger mieux en se faisant plaisir. Toutes les rubriques proposent un doc à télécharger en format PDF.
L’Ecole du climat ainsi que le Climate Challenge sont dans l’espace enseignants – professeurs et complètent les ressources ci-dessous avec des articles d’actualité et des Challenges jeunes pour vos élèves Gardiens du Climat
La population réunionnaise est sensible et a le coeur sur la main pour soutenir les personnes en détresse, aider des familles à accompagner un enfant ou un adulte obligé de se rendre en Métropole pour une opération vitale. La colonne des faits divers de la presse locale nous rappelle aussi souvent les drames, les accidents de la vie, les incendies de maisons dans lesquels des familles perdent tout.
Bien souvent le réflexe, conseillé par les proches, est de lancer la fameuse cagnotte Leetchi… comme si cette plateforme était une évidence.
Si le concept séduit de nombreux internautes pour des sujets et projets divers et variés, il est important de savoir que cela reste une plateforme commerciale et d’en connaître les conditions générales d’utilisation.
Concernant les dons solidaires pour venir en aide aux familles de La Réunion, cette solution n’est peut-être pas la meilleure pour les raisons suivantes :
A titre indicatif, voici un lien qui vous permet de comparer les différentes plateformes de cagnottes en ligne
Nous devons réfléchir et proposer des solutions alternatives et solidaires sur le territoire de La Réunion afin de répondre, ensemble, aux appels à soutiens d’urgence dans les meilleures conditions.
Ensemble, particuliers, associations solidaires, entreprises et institutions sociales locales, tout un réseau Péi à la hauteur de l’enjeu.
Le tissu associatif réunionnais offre accueil et boutiques solidaires et d’aide alimentaire dans plusieurs points de l’île. Les Associations peuvent répondre à certains besoins ou permettre de collecter des dons pour venir en aide aux familles concernées. Vous retrouverez les liens directs et coordonnées sur notre Annuaire – rubrique solidarité
Ces associations participent à la réinsertion professionnelle et les ACI permettent de réparer et proposer les différents objets mis en vente en parfait état à petits prix. Pour les soutenir et aider les familles qui ont tout perdu, les Associations pourraient créer un compte permettant à tous d’envoyer des dons pour financer le ré-équipement d’une famille ayant besoin d’une aide d’urgence.
Dans le cas des maisons incendiées ou détruites en raison des conditions climatiques, les entreprises, artisans et particuliers pourraient faire des dons de matériels de construction et éventuellement une aide logistique et technique. Et tous ceux qui le peuvent pourraient mettre la main ensemble pour aider à la reconstruction.
Nous sommes toujours étonnés et attristés de lire que les maisons détruites par le feu ou les conditions météo n’étaient pas assurées par les propriétaires. Si l’assurance habitation propriétaire n’est pas obligatoire, elle est cependant indispensable.
Nous espérons que les institutions et services sociaux feront de la sensibilisation sur le sujet pour inscrire les assurances dans les charges à prioriser par les familles et participeront à trouver des solutions d’assurances abordables pour tous les foyers !
Avec 40% de Réunionnais vivant sous le seuil de pauvreté, le prix des assurances est une lourde charge pour un ménage. Cependant il faut rester attentif à certaines dépenses accessoires, dont malgré tout, les ventes augmentent à La Réunion (voitures neuves, écrans géants, smartphones, forfaits tel, internet haut débit…)
Nous sommes souvent confrontés à un manque d’infos ou de contact, la possibilité de savoir si telle ou telle chose manque encore ou pas. Parfois, une personne à l’autre bout de l’ile à des choses à donner mais pas de transport.
Il est important qu’une personne de la famille, un voisin ou un collègue, qui puisse être en contact rapidement avec la famille, créé une page Facebook sur laquelle les personnes proposant des dons matériels ou un service puissent échanger et contribuer.
Pour conclure sur note humoristique… à La Réunion, en matière de Letchis, nous avons 2 valeurs sûres, 100 % locales !
Les nombreuses incivilités constatées le long des routes et sur les aires de repos sont une véritable catastrophe écologique. Rien n’est prévu dans le Code de la Route pour signifier aux automobilistes et motards le respect de l’environnement et les amendes y afférentes.
Concernant les mégots de cigarette : Dans le code de la route français, seule l’interdiction de fumer en voiture en présence d’un mineur de moins de 12 ans est stipulée ! Toutefois, fumer peut être verbalisé à la seule appréciation d’un policier ou d’un gendarme.
En revanche, RIEN ne stipule l’interdiction de jeter son ou ses mégots par la fenêtre de sa voiture, sur les aires de stationnement ou au bord des routes !
Face au réchauffement climatique et aux périodes de sécheresse, il est anormal que la protection de l’environnement ne soit pas prise en compte au vu, non seulement de la pollution engendrée par un mégot mais également face au risque d’incendies en milieu naturel.
Il est donc capital de verbaliser une action dangereuse qui pourrait provoquer des feux de forêt.
La législation stipule que le véhicule doit être équipé d’un triangle de signalisation, d’un gilet jaune et d’un éthylotest personnel. Pourquoi ne pas ajouter à cette liste l’obligation d’avoir en sa possession des sacs papier ou sacs plastiques biodégradables permettant de collecter ses déchets ?
Sans devenir réactionnaire ni louer le culte du “c’était mieux avant”… force est de constater qu’à un moment donné, l’éducation, le civisme, le respect se sont peu à peu évaporés même pour des choses simples et évidentes comme mettre à la poubelle.
Toutes ses valeurs était transmises par l’éducation familiale et l’école mais il y avait aussi plein de métiers qui permettaient de veiller au respect des règles élémentaires. Que sont devenus les Gardiens de square armés de leurs képis et d’un sifflet ? Que sont devenus les Gardes forestiers ?
Partout sur les axes routiers fleurissent d’immenses panneaux publicitaires pour des produits de consommation, principaux pollueurs de la Planète de l’industrie agroalimentaire à la voiture, de la croisière aux vols low coast.
Les PUB installées sur le bord des routes, invitent à consommer des produits trop gras, trop sucrés, de la malbouffe industrielle, des sodas à alcools, alors que ceux-ci ont un lourd impact sur la santé de la population et que le suremballage dont ils font l’objet terminent sur le bord des routes, les aires de repos, les sentiers, le littoral !
A ce jour, AUCUN de ces panneaux géants ne diffuse de sensibilisation au respect de l’environnement sur notre territoire ! Il est temps d’utiliser se vecteur de communication à des fins utiles dans l’intérêt général !
Nous saluons les nombreuses actions de sensibilisation au pique nique Zéro déchet animées par les équipes du TCO ainsi que la distribution de sacs poubelle aux pique niqueurs.
Un très grand merci à tous les Agents communaux qui sans relâche entretiennent les plages, espaces publics, bord de routes et sentiers. Nous souhaitons qu’à partir de 2020, le public soit plus respectueux de leur travail car on ne peut décemment jeter par terre en comptant que d’autres ramassent les déchets. Nous espérons que leur mission soit de plus en plus orientée en tant que brigade de l’environnement.
Un énorme merci également à tous les bénévoles qui tout au long de l’année offrent leur temps et leur courage pour ramasser les déchets laissés par des makottes. Merci aux Associations de préservation de l’environnement, aux Enseignants et aux citoyens qui ont pris l’initiative d’organiser des collectes de déchets.
De nombreux marmailles participent à ces opérations de ramassage de déchet pour préserver la planète… aux Adultes de leur montrer l’exemple en adoptant une ligne de conduite écocitoyenne.
Qui osera dire que le Zéro Déchet n’intéresse que quelques écolos ? Les petits malins ont depuis longtemps flairé le filon et l’énorme potentiel du “Business Zéro déchet”.
Déprimant ! Ils prennent les consommateurs pour des irresponsables incapables d’aller au bout de leur engagement écologique.
Un petit aperçu ? Tapez “Kit Zéro Déchet” dans la barre de recherche de votre navigateur et regardez le nombre de liens suggérés ! Pour l’exemple, nous n’avons pas pris Lilo qui n’affiche pas le nombre de liens, mais Google qui reste le moteur le plus consulté… résultat, plus de 3 000 000 de suggestions qui incluent les ventes en lignes d’accessoires écolos, blogs, etc.
C’est tout de même énorme… et le pire est d’imaginer que des Consommateurs écoresponsables seraient susceptibles d’aller acheter sur “Amazon”, “Etsy”… and Co“, des produits écolos fabriqués en Asie, souvent dans conditions non éthiques, commandés sur les géants américains, avant d’être expédié chez eux à l’autre bout du monde !!!
Nous concevons que certains objets écoresponsables que nous souhaitons durables ne peuvent être fabriqués maison, tels que certains contenants hermétiques en verre ou contenants et accessoires inox. Pour le verre, nous avons toujours la possibilité de réutiliser des bouteilles ou bocaux en notre possession.
La plus grande aberration sont les kits de sacs vrac et lingettes lavables !
Rien de plus simple et la meilleure façon de réutiliser des nappes, vêtements, draps, paréos coton, serviettes de toilette qui auraient des accrocs par ci par là.
Non seulement c’est Total Récup et en plus… vous serez encore plus fières et fiers de votre réalisation 100 % maison et 100 % Récup.
Est-ce compliqué ?
Ben non… on est dans la découpe et la couture de Carrés ou Rectangles, le plus simple qui soit, même pour les débutants !
De quoi a-t-on besoin ?
Vous n’avez pas de machine à coudre ?
Vous n’avez aucune envie de coudre ? Aucun soucis ! On peut très bien avoir envie de passer aux accessoires écologiques sans pour cela avoir la fibre créatrice ou manuelle.
Cetanou… C’est à nous de faire les bons choix, de faire preuve de bon sens,
de ne pas reproduire les erreurs passées et de co-construire un monde nouveau
Le sujet fait la une des médias internationaux et nous plonge une nouvelle fois dans le dramatique constat des aberrations de l’Homme et sa totale incapacité à gérer ses propres erreurs autrement que par la destruction massive.
Si l’on peut comprendre le danger présent pour les populations autochtones, on ne peut en aucun cas tolérer qu’il n’ y ait eu aucune régulation ni recherche de solutions alternatives pour maîtriser la prolifération des troupeaux sauvages que l’Homme a lui même importé pour le servir tant qu’il en a eu “l’utilité”.
Nous n’allons pas délibérer mais voici des extraits de documents sourcés qui vous permettront d’appréhender ce triste sujet, qui, à notre sens, n’est que le début des problèmes mondiaux qui nous attendent dans les décennies à venir.
L’Humanité au propre et au figuré est en péril !
Des questions :
Source Sciences & Avenir : Australie : 10.000 dromadaires sauvages vont être abattus par des snipers en hélicoptère
Extrait : ” Parce qu’ils s’approchent trop près des habitations pour tenter de trouver de l’eau, 10.000 dromadaires sauvages vont être abattus en Australie…
Cette campagne d’abattage de cinq jours va être conduite dans les territoires de l’Anangu Pitjantjatjara Yankunytjatjara (APY), vaste zone d’administration locale (LGA) gérée par les aborigènes dans l’extrême nord-ouest de l’Australie-méridionale. Il s’agit de la première opération du genre dans cet État. “Ces troupeaux exercent du fait de la quête d’eau des dromadaires une pression sur les localités aborigènes des territoires de l’APY et les activités pastorales”, introduits en Australie dans les années 1840 par les colons, qui les utilisaient pour l’exploration ou pour transporter des marchandises et des biens…
Ainsi, environ 20.000 spécimens furent importés d’Inde en une soixantaine d’années. Évoluant en liberté dans l’arrière-pays (l’Outback) et sans prédateur naturel, ils se sont reproduits et sont considérés comme nuisibles, contaminant les sources d’eau et mettant en péril des zones fragiles ainsi que la faune et la flore indigènes….”
Extrait : “Un marché de niche est toutefois en train de naître, qui offre une occasion inespérée aux propriétaires de camélidés de leur trouver un nouvel emploi: chocolats, savons et crèmes pour la peau faits à base de lait de dromadaire sont de plus en plus prisés dans les villes du géant d’Asie du Sud.
Fondée il y a trois ans, la société de Hitesh Rathi, l’un des premiers investisseurs arrivés sur ce créneau, achète ainsi jusqu’à 7.000 litres de lait de dromadaire par mois.
“Ce marché et la demande pour le lait de dromadaire et les produits associés croissent indéniablement. Mais c’est un défi de faire connaître l’existence de ces produits tout en mettant en avant leurs avantages”, dit cet homme d’affaires à l’AFP.”
Le Monde 2014 Inde : Le Rajasthan déclare le dromadaire « animal d’Etat »
Extrait : « Il s’agit de faire prendre conscience de l’importance de cet animal dans notre patrimoine et de le protéger », explique M. Singh, l’un des responsables du service des élevages au ministère de l’agriculture du Rajasthan. Dans cet Etat de l’ouest de l’Inde, la population de dromadaires ne cesse de diminuer, de 911 000 têtes en 1997 à environ 320 000 cette année, alors que l’animal en est l’un des symboles.
Source Dossiers Agriculture 2017 : Le dromadaire et l’oasis : du caravansérail à l’élevage périurbain
Extrait : Cependant, comme pour les activités caravanières, l’utilisation de la force cameline a connu un certain déclinavec la petite motorisation agricole. … l’utilisation des motoculteurs pour le travail de la terre sur des petites surfaces a eu pour effet d’envoyer le dromadaire à l’image d’un animal du passé…
…L’élevage du dromadaire aurait donc trouvé une autre voie de développement après que les activités caravanières et latraction animale ont périclité dans les zones désertiques. En effet, les populations oasiennes en croissance ont cherché unaccès rapproché aux protéines animales dont a profité l’élevage camelin.”
Source 2004 – Courrier international : Australie, le goût du Dromadaire sauvage
“… Situation unique au monde, il existe environ 200 000 dromadaires sauvages dans le semi-désert australien. Les troupeaux croissent de 10 % chaque année, ce qui oblige les responsables de l’environnement à lancer des campagnes d’abattage, même si les camélidés, qui ne broutent que peu d’herbe, ne sont pas vraiment une menace pour l’équilibre des écosystèmes du bush ou de l’Outback. ”
Source : Livre de Bernard Faye : Le Rift Est Africain – Chapitre 21 : L’élevage camélin dans la Corne de l’AfriqueLes atouts de l’élevage Camelin
Le dromadaire permet aux populations pastorales de survivre dans un environnement hostile. Cette capacité, due autant à l’adaptation remarquable de l’animal qu’au savoir-faire des éleveurs, fait de l’élevage camélin un atout irremplaçable pour le développement économique local.
Le Projet écocitoyen Colomb Tahiti, coorganisé par trois professeurs, Mme Cheneau-Ziegler Valérie – Professeur d’arts plastiques, Mme Bellon Sophie – Professeur d’EPS et Mme Fontaine Priscilla – Professeur d’anglais, a reçu le soutien du Collège de la Ravine des Cabris ainsi que des autres professeurs de la classe qui se sont impliqués dans le projet de manière ponctuelle tout au long de l’année.
Le thème de la Faune marine (tortues, dauphins, baleines, raies, pétrels) est un point d’ancrage pour sensibiliser les élèves de la classe de 3ème COLOMB du collège Ravine des Cabris (mais aussi de tout leur établissement par les actions qu’ils ont menées), à la connaissance, la sauvegarde des océans et la protection de sa faune et de son écosystème.
Un très grand bravo aux 22 élèves de la Classe Colomb pour leur belle implication. Merci à : Ivann, Méline, Enzo, Keyan, Anne, Angélique, Julien , Léa, Axelle, Pierre-Olivier, Nelly, Sherydane, Raphaël, Christopher, Cyrielle, Lana, Alana, Adrien, Jeyan, Chandra, Jade, et Matthias.
Dans le cadre d’un travail sur 4 ans, de la 6ème à la 3ème, soutenu par nos principaux partenaires, les élèves ont acquis des connaissances sur le milieu marin :
Les élèves de la Classe Colomb ont produit des outils permettant de transmettre ces connaissances aux autres élèves du collège, de les sensibiliser à travers des actions ponctuelles pour une meilleure compréhension du milieu marin.
Les élèves se sont montrés très motivés et ont bien compris l’enjeu dans la gestion de nos déchets,
plastiques notamment, qui polluent fortement nos cours d’eau, notre littoral et nos océans.
Nos projets d’éducation à l’environnement et au développement durable
permettent de responsabiliser nos jeunes citoyens de demain
et de trouver des solutions de préservation de l’environnement pour les générations futures
Découvrez l’intégralité du Projet sur le site internet de l’Association Colomb- Tahiti
Une magnifique Fresque en réalisée par élèves avec des capsules
En 2020 un voyage à Tahiti viendra clore ce beau projet, permettant aux élèves réunionnais qui ont travaillé au projet durant ces 4 années dans la zone océan Indien, de rencontrer leurs correspondants tahitiens qui ont travaillé sur les mêmes thématiques dans l’archipel polynésien.
Pour financer une partie de leur voyage, les élèves vendront leurs créations artisanales de Noël lors du :
Marché de Noël de Saint Pierre – Jardins de la Mairie du 21 au 23 décembre
Soyons nombreux à valoriser le travail de ces jeunes dont nous sommes fiers ! Nous vous attendrons pour venir voir leurs objets tressés, créations décalées, décorations de Noël et jeux pour enfants, tous fabriqués à partir de matériaux de récupération.
Nous connaissons tous la problématique réelle des Déchets à La Réunion… Les Communautés d’agglomération, de nombreuses Associations locales et les Citoyens Réunionnais en sont conscients et la réflexion collective majeure porte sur 5 facteurs essentiels pour lutter contre les déchets sur notre île :
Une énième application digitale sensée répondre à la problématique des déchets, sélectionnée par le ministère de la Transition écologique comme solution innovante et dotée de moyens financiers pour sauver la Planète…
Loin de nous de rejeter systématiquement une “Innovation”, mais avons souhaité analyser le concept dans son ensemble, comprendre à quelle solution environnementale et sociétale répond cette nouvelle application en nous posant quelques questions :
Extrait : « Fourmize est un projet de création de communauté de trieurs (appelés « les mizes ») récompensés pour leur geste de tri. La solution digitale est couplée avec un point d’apport volontaire humanisé installé dans un conteneur… Les points cumulés sont convertibles en bons de réduction commerçants ou en dons solidaires. »
Extrait : Les lauréats seront soutenus financièrement et techniquement par Citeo, https://www.citeo.com/ accompagné de l’ADEME, à hauteur de 200 000 € maximum par projet et jusqu’à 250 000 € pour un projet associant une cause solidaire. L’objectif est de déployer des solutions innovantes en particulier dans les zones à faibles performances de collecte (centres urbains denses, habitats collectifs, collectivités touristiques, territoires ultramarins).
Extrait : « Population ciblée : 23 000 ht
Partenaires principaux : TCO, Mairie de la Possession
Financement Citeo: 92,5K€
Incentive solidaire : oui, Cantine scolaire »
« Fourmize est avant tout une aventure humaine… apporter une réponse multidimensionnelle aux défits que rencontrent aujourd’hui l’individu, la cité, la planète. »
L’entreprise propose une action citoyenne : Dépôt de bouteilles plastiques et canettes dans des bornes en proposant une contrepartie sous forme de « cadeaux » ou de « don ».
Grace aux sacs Fourmize que vous avez récupéré dans votre kit de bienvenue à la Fourmizière, vous pourrez trier à votre rythme chez vous et vous serez récompensé pour cela.
Apport volontaire contre récompense : Avec Fourmize, vous pouvez rapidement gagner des remises et des réductions…”
Points positifs :
Il nous tient toujours à coeur de souligner les points positifs relevés avant de mentionner les points négatifs, malheureusement… nous n’en avons pas trouvé !
Réflexion alternative
Concernant les moyens actuels
Concernant les emplois
Concernant les ressources
Concernant la réduction des déchets et les dépôts sauvages
Concernant le pouvoir d’achat des Réunionnais
Concernant l’impact environnemental
Concernant la synergie locale
Notre avis
Alors qu’il y a une réelle urgence de lutter contre les déchets, contre les emballages, contre la surconsommation, la surproduction de déchets et la nécessaire prise de conscience des enjeux climatiques et environnementaux… une énième application voit le jour et bénéficie d’un soutien financier conséquent, sans apporter une réponse concrète.Encore une fois, l’incitation à la consommation est priorisé !
Encore une fois aucun indice pour réduire la production d’emballages.
Encore une fois on prône le remplacement d’un service public par une entreprise du privé
Encore une fois aucun indice de création d’emploi
Encore une fois une initiative conditionnée à la rentabilité
Nous restons dans l’attente de solutions alternatives vertueuses et réellement durables pour notre île, pour l’environnement, pour la planète.
Au risque de nous répéter mais nous l’assumons pleinement
Voir les solutions alternative pour une Zéro déchet Attitude<
Les anciens se sont révoltés, se sont battus, pour leur liberté, pour se libérer de leurs chaînes, de l’oppression, des tyrans…
Leurs descendants sont aujourd’hui volontaires à un retour en arrière où chacun accepte d’être codifié, numéroté, espionné, dirigé. Connectés, dépendants du système…
Les anciens chantaient la Liberté et la Fraternité, les nouvelles générations adhèrent inconsciemment à l’individualisme digital. On line H-24 sans jamais débrancher, une vie par procuration virtuelle, enchaînés au réseau.
Le Big data se charge d’enregistrer les données, stockées, traitées, utilisées pour mieux guider des robots de chair crédules et les redistribuer aux firmes à des fins commerciales… Pas de repos pour la traque : ordi, tablette, portable, téléphone, objets connectés… ils ne vous lâchent pas, même durant votre sommeil.
Un réseau sans limite brisant les liens réels et forgeant une chaîne virtuelle
Dramatique ! L’économie digitale est responsable d’une consommation d’énergie faramineuse. Des milliards d’application consomment des datas en continu lorsqu’elles sont utilisées de même qu’en arrière plan pour rester à jour.
Beaucoup sont préinstallées et non supprimables, celles qui sont supprimées sont réinstallées à chaque mise à jour. D’autres sont gratuites, les plus perverses puisqu’elles toucheront en masse les individus numérotés.
Le développement d’applications n’a de cesse. Au contraire on les sponsorise pour glaner de nouvelles données.
Lire un excellent rapport de Greenpeace
Chacun de nous peut consulter la consommation des applications qu’il a installé sur ces propres tablettes, cloud, ordi, portables… Chaque individu n’est qu’une infime partie mais 5,1 milliards d’humains ont un téléphone mobile et 4,4 milliards utilisent Internet ! 92 % des Français sont connectés !
Imaginez maintenant ces 4,4 milliards d’individus transmettant des infos en continu à un nombre sans cesse croissant d’applications et bases de données (194 milliard d’applications ont été téléchargées dans le monde en 2018) – Rien que les jeux ont représenté 77% des dépenses de consommation dans les App store !
Les mégadonnées sont plus volumineuses que la vie elle-même, elles peuvent offrir un rendu détaillé de l’utilisateur.
La quantité de données produites par les utilisateurs a dépassé le niveau de pétaoctets.
Dans quelques années, la quantité de données stockées globalement devrait correspondre au niveau en yottabyte !
C’est à lire : Utilisation d’Internet dans le monde
Oui, la plus simple du monde
On ne parle pas de se couper du monde, ni de se priver de sources d’information utiles
mais de gérer librement et consciemment notre utilisation internet
Pouvoir se connecter lorsque l’on en a besoin puis se déconnecter et travailler librement hors connexion
Utiliser son droit de suppression de données personnelles… et faire un grand ménage !
Créer du lien réel, discuter, être attentif aux autres et à ce qui nous entoure
Mettre son téléphone OFF lorsque l’on est avec des amis ou en famille
Ne pas télécharger n’importe quoi, n’importe quand,
réfléchir à l’utilité et au besoin réels des App ou solutions domotiques
Sélectionner ce qui est réellement indispensable ou malheureusement déjà obligatoire
Nettoyer régulièrement ses boîtes mails, vider régulièrement le Cache des navigateurs et serveurs de messagerie, prendre le temps d’enrichir les filtres spam de ses messageries, ne pas raconter sa vie en permanence sur les réseaux sociaux…
Nous l’espérons, il faut douter ! Le marketing médiatique est mille fois plus puissant que celui auquel il est destiné. Chaque jour, des milliers de gens foncent tête baissée dans des pièges alléchants et ludiques sans même se poser la question de l’utilité réelle et de la finalité d’un jeu concours, d’une appli “gratuite”, de pubs, sondages, test, jeux en lignes ou télévisés…
Alors OUI, doutez, recherchez, vérifiez afin de pouvoir faire une critique constructive, vous protéger, vous et vos familles.
Cette vidéo n’est pas de la science fiction… mais une triste réalité
Le Musée de Stella Matutina a présenté l’exposition éphémère La Réunion Lontan du 16 au 17 novembre 2019 dans la cour intérieure et les jardins du musée.
Quelques images de l’exposition La Réunion Lontan
La Réunion d’information et le lancement officiel de la seconde phase du Glyphotest à La Réunion
aura lieu dans le Sud de l’île à Saint Pierre, au Restaurant bio et local Nature & Péi.
Le vendredi 15 novembre de 18 h 30 à 21 h 30
Conférence animée par Simon Vienne Co-coordinateur d’Oasis Réunion
Le Restaurant Nature & Péi qui a la gentillesse de nous accueillir pour cette conférence nous propose un Repas bio et local (à partir de 8 €). Le repas est sur réservation préalable au 06 92 58 46 92
Clic sur l’image pour télécharger le programme
Lien de l’évènement
sur notre page Facebook
Pas créé à ce jour
Source : rapport United Nations Framework Convention on Climate Change
Dans ce rapport de 1084 page figure la liste détaillée des 22771 participants, services de presse inclus, recevant chacun des indemnités pour leur déplacement.
Un coût monumental auquel s’ajoute une empreinte carbone démesurée, le tout à multiplier par 24 et bientôt par 25 !
Des discours, des poignées de main, des engagements non tenus, des traités non respectées, aucune sanction en cas de non respect… la croissance et les finances restent les mamelles décisionnaires bien avant le Climat et l’Environnement.
A quoi ont servi les dernières COP, l’une pour la signature d’un traité, la suivante pour imaginer son application, d’autres pour signifier le retrait d’un pays ou pour voter des reports sine die… La Planète brûle, l’extinction du vivant est face à nous, nous n’avons pas besoin de discours mais d’actions concrètes à prise d’effet immédiate.
J’en entends rire certains… Mais 24 ans de conférences aux 4 coins du monde alors qu’ils vantent tous leurs cyber technologies, leurs start’up, leurs Fablab… Vingt quatre ans que les états dépensent sans compter pour leurs petites réunions de famille sans jamais avoir songé à organiser une vidéo conférence ? Vous y croyez ?
Sont-ils incapables d’organiser des groupes de travail et échanger des documents autrement qu’en costume cravate sous les projecteurs médiatiques ?
J’aurais pu chercher une référence scientifique pour illustrer ce chapitre mais je trouve que Philippe Geluck a parfaitement résumé le fond de ma pensée.
Nous avons les Rapports du GIEC IPCC qui non seulement restent alarmants mais soulignent une accélération des impacts sur l’environnement.
Nous avons des scientifiques qui nous expliquent les causes et uniques alternatives possible pour tenter de sauver la planète avant d’atteindre un point de non retour.
Intervention d’Aurélien Barrau à Genève – Octobre 2019
Acheter local est le plus simple et le plus efficace ! Moins d’importations, moins de taxes, moins d’impact environnemental. Manger local et refuser tous les produits importés que nous pouvons trouver ou fabriquer à La Réunion. Planter l’essentiel ne serait-ce que des aromates, refuser les plastiques à usage unique, réduire nos déchets… Ce sera déjà ça !
Nous pouvons également nous rassembler lors des Marches pour le Climat pour exiger que des mesures concrètes soient mises en place. Des millions de gens se mobilisent, combien sommes nous à La Réunion lors des Marches pour le climat ? … pas assez !
C’est à lire :
Imazpress : Climat: la COP25 à bout de souffle
Greenpeace France : les États protègent leurs intérêts industriels, plutôt que le climat
Journal du geek : COP 25 : un bilan quasi nul malgré l’urgence climatique
Le Monde :COP25, très peu d’avancée parmi les grands Etats pollueurs
L’Obs : Une COP 25 peu ambitieuse : « Les engagements actuels des Etats ne sont pas à la hauteur »
L’article Noël Autrement vous invite à préparer un Noël écoresponsable, éthique et solidaire.
L’Annuaire des Alternatives réunionnaises vous propose tout plein d’idées alternatives (Produits Péi, Artisanat Local, Ateliers…) et de bonnes adresses.
Nous publierons également au fur et à mesure les différents Marchés de Noël qui auront lieu sur l’île.
Le message ne nous était pas destiné, mais pour un Noël Autrement nou va “choose” la Renyon ! Nou va met en ler l’identité et l’économie de l’île avec les Marchés de Noël 100 % local, Produits Péi, Artisanat local, Traditions réunionnaises, Saveurs de La Réunion…
Une toute nouvelle formule alternative pour Noël : échanger, troquer jouets, livres, objets, plantes… Donnez une seconde vie aux objets !
Cliquez sur les images pour accéder aux liens des évènements