DIX HUIT pièces sur à peine 50 cm 😢 : bouts de cordage synthétique, fil de pêche avec hameçon et plomb, bâton de sucette, bouchons plastiques et boutons vaporisateurs, morceaux de gaine de chantier, emballage de médicaments et tous ces petits morceaux de micro plastiques… enchevêtrés dans les végétaux secs qui s’envolent les jours de grand vent pour finir en mer.
Ces micros plastiques terminent dans l’estomac des oiseaux, des tortues marines et des poissons.
Ils sont des milliards à joncher les plages du littoral et échappent aux ratissages et bien souvent à l’oeil. Cette photo a été prise sur la plage du cimetière, à la sortie Sud de Saint-Leu.
Interdite à la baignade, cette plage est peu fréquentée et présente moins de déchets qu’à d’autres endroits, et pourtant, nous y trouvons les traces d’incivilités humaines juste au pied du muret face à l’espace de stationnement, au pied des bancs où l’on vient admirer les vagues ou le coucher du soleil ou encore juste en face l’aire de stationnement ou quelques pêcheurs ou pique niqueur viennent passer un moment.
En se promenant le long de l’eau, on trouve relativement peu déchet… C’est en remontant vers la zone recouverte de Patates à Durand que l’on trouve une frange de petits bois sec, algues et autres, ainsi que ces nombreux micros plastiques.
J’en ramasse tous les jours au fil des promenades, sur cette plage ou autres plages saint-leusiennes. Mais il y en a encore et encore !
Sensibilisation des jeunes : Diplôme des anges gardiens de l’Océan
Cette image circule sur la toile et transcrit parfaitement notre mission : C’est à nous d’AGIR !
Sondage sur l’Alimentation à La Réunion réalisé du 24 juin au 30 juillet
Consulter les résultats du sondage
Merci à tous pour votre participation au Sondage et d’avoir pris le temps de publier vos suggestions.
La réflexion collective a fait ressortir de très belles propositions sur vos attentes en matière d’alimentation, votre envie de manger mieux, manger sainement et de privilégier les productions locales et les produits Péi.
Les Résultats chiffrés du Sondage montrent clairement une prise de conscience écologique et cette réflexion met en avant les solutions alternatives attendues par les Réunionnais.
Ariane : Dans l’idéal pour mon alimentation je voudrais :
- que du local en fruits et légumes sauf exceptions nécessaires (et pas des fraises d’Espagne…)
- du coup enlever de la canne pour ajouter des cultures vivrières
- développer la permaculture
- encourager les élevages de viande a petite échelle en plein air respectueux de la vie animale (quitte à payer beaucoup plus cher la viande au kg) – développer davantage le vrac qui est trop a petite échelle actuellement
Sinon bravo pour votre page je trouve l’idée géniale 🙂
Audrey Retrouvons du bon sens dans notre mode de consommation.
Respectons notre mère la Terre et comme à son habitude elle nous le rendra au centuple!
Caroline : C’est juste une urgence de se rendre compte du mal que l’on se fait et que l’on fait a la planète et à nos enfants en restant dans ces modes de consommation.
Ne lâchons rien !
Charlotte : Créer de l’emploi et des avantages fiscaux pour le maraîchage et l’élevage Locaux pour remplacer progressivement puis définitivement la canne à sucre.
Coralie : Que toutes les exploitations cessent la monoculture quelle qu’elle soit pour installer une biodiversité arborée qui ramène la vie dans le sol, la biodiversité en général et permette de lutter contre l’érosion du sol par ruissellement et alimente, par infiltration, grâce aux racines des arbres, les nappes phréatiques.
Denise : Se grouper se fédérer, SCOP, SCIC, AMAP ….
Eliane : Faire plus de prévention sur la nourriture dans les écoles et auprès des familles. Repas végétarien dans les cantines.
Élise : Favoriser la vente 0 déchet, en agriculture raisonnable et locale Les ventes sans déchet et les locales coûtent encore extrêmement chères !
Elodie : Les produits locaux doivent être beaucoup moins chers que les produits importés.
Amandine : Il y a vraiment du boulot, comme partout, je crois que la politique doit impulser le reste. Politique pourrie = consommation doit impulser le reste. Politique pourrie = consommation pourrie. Ici comme en métropole
Evelyne : Plus de proximité avec les agriculteurs : pouvoir acheter à la Plantation. Avoir accès aux produits transformés localement ‘ne pas devoir aller aux stand touristes pour retrouver nos produits). Nous lé réunionnais nous lé informé des actions à l’actualité quand l’événement la fini !!!!!
Flavia : “Développement du maraîchage bio à la Réunion avec cultures Péi. Installation de Terre de Liens pour faciliter l’accès à la Terre aux paysans et permettre la culture de petites parcelles.”
Flore:
- Développer la production (sur modèle bio/agroforesterie) de produits à gros volume de consommation afin de ne plus devoir les importer.
- Revoir le principe de subventions de la canne, c’est une aberration !!
- Encourager les nouveaux agriculteurs à s’installer en bio, avec volonté de vendre en circuits courts.
- Freiner les nouvelles installations en canne, surtout si en conventionnel.
- Communiquer de manière très clair sur ce qui est Péi ou non. Un label “importé” aurait du sens, pour mettre en évidence la foule de produits pour lesquels nous dépendons de l’importation (et donc des transports, aléas du marchés, etc.) à côté d’un label Péi. Etc.
Merci et bon travail :)”
Glad : J’aimerais Beaucoup qu’on puisse identifier les producteurs qui vendent des Produits agriculture raisonnée et bio plus clairement sur Les marchés forains, car c est très difficile rien n’est affiché La plupart du temps.
Merci
Jean-Michel : Le mieux vivre ne doit pas être un choix mais une obligation, nous sommes la 2ème région consommatrice de glyphosate de France, nous avons des records d’allergies.
Nous pouvons, à la Réunion passer à un mode Bio assez facilement, car la génération des 60, 70 a connu cette époque et sait en vanter les avantages. Avantages qui sont, en premier lieu : la santé, mais aussi la création d’emplois. Nous aurions tout intérêt à changer.
Mais, ce ne sont pas nos politiques qui vont nous emmener sur cette voie, c’est aux citoyens de les y contraindre et pour se faire nous devrons être majoritaire. Voilà le problème comment faire cela nécessiterait une vaste campagne, coûteuse.
Alors nous allons continuer avec de petites actions comme ce sondage qui n’est qu’une goutte qui n’apportera que trop peu de chose pour prétendre a un changement.
Jenn : Très difficile de s’approvisionner encore en Bio et local sur l’île… C’est la course. Certains sont inaccessibles financièrement. Il faut que ça bouge! Du local et bio, l’île a toutes les richesses…
Jennifer : Favoriser aussi la vente en vrac
Krn : Nou large pa !
La créole : Un marché forain bio
La Kaz’RSE : il faut démocratiser le bio et faire plus de marché bio dans toute l’île
Lala Herisoa : Le 100% BIO me semble difficile à atteindre à court terme à La Réunion. Et il en est de même en ce qui concerne le changement du comportement alimentaire des réunionnais, ce qui est normal compte tenu du caractère culturel de ce dernier.
Développer la permaculture et habituer les réunionnais, petit à petit, à consommer moins de viande, pourquoi pas par une éducation qui pourrait très bien se faire dans les cantines scolaires, ce sont les petites idées qui me traversent l’esprit au moment où j’écris.
Laura : Le collectif Oasis Réunion a pour objectif de faire tous ensemble de La Réunion la 1ère oasis agro-bio-socio-écologique de l’Océan Indien et le premier département “Objectif zéro phyto – 100 % bio
Lauriane : Je souhaiterais plus de bio et de repas sans viande ni poisson dans les cantines, pour éduquer la future génération
Laurie : Merci pour ce sondage
Liliz : il faudrait plus de bio dans les marchés forains
Marco :
- Monter beaucoup plus d’associations type le comptoir du vrac. Mais un peu partout sur l’île pour éviter de faire trop de kilomètre. Et essayer que ces Assos se sourcent un maximum sur l’île.
- Faire des partenariats avec des producteurs locaux si certains produits n’existent pas pour essayer de les faire localement si c’est possible techniquement.
Marie : Plus de bio facile à trouver pour fruits et légumes
Martine : Cartographie des circuits courts.
Mary : Aller vers le bio, développer le vrac.
Mimi : Sensibiliser les jeunes dans les établissements scolaires
Nath : Plus de permaculture
Ophélie : Un marché forain bio
Solrog : Je trouve incongru l’idée d’un label Permaculture. A mon sens la perma part de soi…
Sylvain : En finir avec la monoculture et à fond vers la permaculture et le maraîchage raisonné
Thom : Un accompagnement nécessaire de la population et des agriculteurs afin de passer à une agriculture réunionnaise durable.
Tiphaine : Question 3, il manque un critère “écologie” : j’essaie de limiter au maximum les déchets donc parfois, je choisis un produit parce qu’il est moins emballé plutôt que parce qu’il est bio (cf. suremballage du bio importé …) + question 5 : une réduction des emballages (via alimentation locale)
Valentin : Arret la canne !
Vincent : Bravo pour ce que vous faites, continuez !
Virginie : merci
Nico : Subventionner la conversion au bio, encourager la création de potagers communs et de rudiments de l’agriculture à l’école primaire.
YoAg : Planter des carottes à la place de la canne et verser les mêmes indemnités (canne à l’hectare) aux agriculteurs maraîchers.
Lucile : Il n’y a selon moi rien à interdire mais beaucoup à expliquer :
- d’où vient le poulet grillé acheté dans le chemin et pourquoi il se découpe sans couteau
- qui a créé Agriculture Raisonnée et dans quel but marketing
- comment poussent les tomates à 80 centimes
- qui produit du lait à La Réunion, dans quelles conditions et avec quel revenu
- quelle surface agricole serait nécessaire pour l’autonomie alimentaire (riz pluvial, grains, huile, fruits et légumes au moins).
Merci d’envoyer les résultats de ce sondage qui est certainement très biaisé (Facebook sélectionne déjà des mangeurs responsables parmi vos abonnés)”
Titi : racheter les terres aux planteurs de cannes pour diversifier les cultures et reboiser des espaces naturels
Lilia : Arrêter d importer les produits de mauvaise qualité, meilleur tarifs sur les produits locaux et sans pesticide et une viande de meilleur qualité … préserver la Réunion des pesticide et engrais nocifs…. l éco système de la Réunion pourrais être autonome…
Luca : Certains choix de réponse ne sont pas clairs: par exemple AMAP et coopérative ce n’est pas du tout le même fonctionnement/démarche, dans les critères d’achat le choix est très réduit (quid de l’environnement?), encore sur la question “où achetez-vous vos produits alimentaires” elle est trop vaste et il aurait fallu cibler par catégorie de produits, par exemple moi j’achète dans tous les points de vente indiqués, mais j’ai mis juste les 4 où j’achète le plus. Bon courage !
Marie : Faire des tables rondes pour se rencontrer et partager nos idées’
Christel : Plus de PDV en bio, perma
Kat : Ne pas oublier les personnes en situation de précarité et favoriser des actions en ce sens comme des jardins partagés, allier bon prix et produits de qualité et locaux. Des actions tels dans le sens de l’ESS serait idéal dans l’île, il faut soutenir l’initiative de l’association monnaie Péi et développer des ateliers afin d’accompagner le public vers une consommation plus responsable, développer l’esprit critique des personnes. Chose pas facile au vu du contexte actuel. Un mouvement collectif pourra faire changer les politiques!
Nad : Développer des micro-boutiques pour permettre la vente des productions des permaculteurs, des surplus de fruitiers des particuliers et de tous les petits producteurs, qui cultivent sans intrant!
Emmi : On dit interdire les sachets en plastique mais sur le marché forain on ne voit que ça. Il fait mettre l’alternative sous le nez des acheteurs : pochons en tissus réutilisables, bocaux, bee vrap etc. Si on ne fait pas ça, ils n’iront jamais le faire eux même et on n’avancera pas. Ceci n’est qu’un exemple mais on devrait le faire pour absolument tout (pailles, barquettes, emballages plastiques couverts en plastique, serviettes etc.) Merci d’avoir fait ce sondage et bon courage pour la suite !
Mélissa : Fournir des graines de légumes ou des plants d’arbres fruitiers aux particuliers, proposer à ceux qui veulent de pouvoir entretenir 2 poules ou plus par foyer et qui leurs fourniront des œufs.
Rachel : Encourager la consommation bio Péi, Rendre accessible financièrement le bio (aides aux agriculteurs qui font de la permaculture pour revendre à un prix correct et baisser les taxes sur le bio importé). Plus c’est local, moins c’est cher. Cadrer et organiser la rencontre entre l’offre et la demande locale. Mettre en avant le bio Péi par un étiquetage facile et reconnaissable et mis en avant sur les étalages. Favoriser l’éducation, faire passer le message que nous n’avons pas besoin de tout ce qu’il y a dans les grandes surfaces : acheter moins mais mieux. Faire évoluer les mentalités et retrouver le goût de faire. Boycotter les marques qui mentent. Élaborer un outil de veille afin d’avoir des infos sur la provenance et la fabrication des aliments
Sondage sur l’Alimentation à La Réunion mis en ligne du 24 juin au 31 juillet, relayé sur notre Page Facebook
Un très grand MERCI à tous pour votre mobilisation et votre participation.
Sur cette question, nous avons dû modifier 2 réponses pour rester cohérents avec les réponses apportées à savoir : Deux personnes qui avaient sélectionné les régimes Omnivore et Flexitarien, ne mangeant qu’une fois par semaine de la chair et privilégiant la Qualité. Pour ces 2 publications, nous les avons placées dans le régime Flexitarien.
La conscience écologique fait son chemin ! Une majorité de Flexitariens, de plus en plus de végétariens. Les mentalités évoluent et les gens commencent à manger en conscience.
Dans l’énoncé de cette question, nous avions omis les flexitariens et omnivores qui évoluent vers le végétarisme. Les réponses ont bien été incluses dans le tableau.
Un bilan qui témoigne du changement… Moins de viande, moins de poisson, plus de qualité, une prise de conscience des problèmes environnementaux liés à l’élevage intensif et à la surpêche mais aussi une recherche d’équilibre nutritionnel.
Là encore, les résultats sont encourageant et montre une attente de valorisation des Produits Péi, de produits exempts de pesticides et une limitation des importations.
Une remarque très pertinente a été faite dans les messages, il manquait le critère “écologie” ! qui aurait pu inclure les produits sans emballage. Nous avons une petite idée par les achats effectués sur les Marchés forains et boutiques vrac. D’autres sondages seront fait sur ce sujet.
Manifestement nous avons les yeux grands ouverts ! La Santé de nos familles est le premier critère retenu. Concernant l’économie locale, ce critère n’est pas le principal choisi, mais, les Réunionnais en sont très soucieux et l’économie locale a largement été soutenue. Le Prix est bien sûr un critère vital, les graphiques montrent que les productions locales devraient être plus abordables.
Bilan : Choisir, consommer de manière réfléchie, privilégier les circuits courts. Même si beaucoup vont encore dans les grandes surface, les marchés et boutiques sont privilégiés pour le frais. Les résultats sont aussi liés au manque de marchés bio et boutiques vrac comme le soulignent plusieurs participants dans la réflexion collective.
Les Réunionnais ont de nombreuses attentes, veulent plus de productions locales de qualité, des sols sans pesticide, plein de sagesse pour le bien de tous, producteurs et consommateurs.
Le meilleur pour la fin… Vos envies, propositions, idées pour la Réunion de demain
Encore merci a zot ! Nous avons manqué de participants dans les Cirques, mais une publication de Cilaos, c’est super!
Un peu d’histoire : L’Arachide nous offre ses fruits, les cacahuètes … mais dans les îles on l’appelle communément « Pistache », bien que la cacahuète n’ait rien à voir avec le fruit du pistachier. Toutefois, au XVIIe siècle, le fruit était bel nommé « Pistache de terre » !
La culture de l’Arachide est tout à fait possible sur l’ile en dessous de 500 m et sa culture est facile. Pour répondre aux attentes des consommateurs et à la nécessité de respecter les sols et l’environnement, une production en agriculture biologique ou en permaculture serait la meilleure alternative.
Les cacahuètes sont riches en protéines 27 %, riche en lipides 50 % (de bons gras mono et polysaturés), riches en fibres alimentaires et source de minéraux et de vitamines B3, E, B1, B6. Le beurre d’arachide est un substitut à la viande riche en protéines. Il contient également des fibres, des matières grasses saines.
Des fruits riches à consommer grillés ou bouillis mais aussi le développement d’ateliers de transformation en pâte d’arachides sucrées ou salées ou encore la possibilité de production d’une huile d’arachide locale.
Les graines lèvent en moins d’une semaine (voir Grainothèque ) !
– Il n’y a pas plus simple à réaliser
– Cela ne prend qu’une dizaine de minutes
– Nous sommes sûrs des ingrédients utilisés
Ingrédients
Recette
Les grandes surfaces proposent une multitude marques diverses et variées, de quoi rouler le poisson dans la farine.
En discutant avec des gens qui par principe refusaient d’acheter des produits “Nestlé” j’ai voulu connaître les alternatives qu’ils choisissaient. La plupart d’entre eux achetaient une “autre marque” sans savoir qu’elle appartenait également au groupe Nestlé !
Les Lobbies ne manquent pas d’imagination pour berner les consommateurs. Pour avoir un aperçu, voici un tableau très bien fait trouvé sur le net. Cette liste n’est pas exhaustive, entre le moment ou ce fichier a été créé et aujourd’hui, de nombreux rachats par les lobbies ont encore été effectués.
Cliquez sur la carte pour agrandir le fichier
Tout est une question de choix et de cohérence avec nos valeurs et notre conscience écologique
C’est à nous de consommer responsable en tout connaissance de cause
C’est à nous de privilégier les produits locaux et refuser des produits qui ont fait le tour de la planète
C’est à nous de consommer des produits frais et sans pesticides
C’est à nous d’acheter en vrac et de refuser les emballages
C’est à nous de préparer des gâteaux, biscuits, barres de céréales, compotes et autres plats à la maison
sans additif, sans exhausteur de goût, sans émulsifiant, sans épaississant, sans conservateur
C’est une révolution douce profitable à la planète, à notre santé et à notre porte monnaie
Nous trouvons souvent des sites proposant des listes de fleurs comestibles mais la majorité d’entre eux mentionnent des fleurs que l’on trouve en Métropole. Et savoir que le mimosa, le coquelicot, la lavande, le lilas ou les jacinthes sont comestibles enrichit nos connaissances mais ne nous sert pas.
Il était donc utile de cibler des Fleurs comestibles que l’on trouve facilement à La Réunion, dans nos jardins ou en pépinière. Certaines ont du goût, d’autres à vocation purement ornemental pour apporter de la couleur et un air de printemps dans vos assiettes, d’autres encore révèlent une vraie saveur.
Respect de la nature et juste équilibre :
Attention : : Ces fleurs sont consommables uniquement sous conditions :
Capucine
Fleur, bouton, feuille
Baba Figue
Alpinia Larme de la Vierge
Fleurs infusées
Géranium Rosat
Fleur, pétales infusés
Ylang Ylang
Fleur dans le sucre
Jasmin Sambac
Fleur séchée infusée thé
Soucis – Calendula
Fleur, pétales séchés
Pourpier
Fleur
Oeillet d’Inde
Fleur, pétales
Chrysanthème
Fleurs, pétales
Gardenia
Fleur, pétales
Bégonia
Fleur, pétales, feuilles
Cosmos
Fleur, pétales
Pentas
Fleur, pétales
Géranium Pélargonium
Fleur, pétales infusés thé
Agastache
Fleur, pétales
Liane Madame
Fleur, pétales
Pensées
Fleur, pétales
Chèvrefeuille
Fleur uniquement
Bourrache
Fleur et jeunes pousses
Fleur, feuilles
Ostéospernum
Fleur, pétales
Fushia
Fleur, pétales
Bissap Hibiscus Sabdariffa
Feuille, fleur, calice
Dahlia
Pétales et boutons
Rose Trémière
Fleur, bouton, feuilles
Rose de porcelaine
Bouton
Rose
Fleur, pétales
Marguerite
Fleur, pétales
Hibiscus Syriacus
Fleur, pétales
Oeillet du Poète
Fleur, pétales
Yucca
Fleur, pétales
Attention : Les fleurs de courges sont comestibles mais Les Solanacées sont toxiques (aubergines, tomates, patates, poivrons, piments, physalis…)
Menthe
Romarin
Sauge officinale
Origan – Marjolaine
Carotte sauvage
Aneth
Roquette
Céleri
Courgette
Poireau
Citrouille
Ail
Basilic
Verveine
Sauge Ananas
Camomille
Radis
Cerfeuil
Thym
Ciboulette
Combava
Pamplemousse
Oranger
Citron
Kumquat
Moringa
Tamarin
Papaye
Concombre
Coriandre
Cette liste est non exhaustive
Envoyez nous un message pour ajouter
de nouvelles fleurs comestibles
Organisée par Nicolas et Tifannie de Surfrider Antenne Réunion – En partenariat avec le TCO
Le 2 avril 2016, près de 60 bénévoles ont répondu à l’appel de Surfrider antenne Réunion pour un ramassage de déchets sur la plage de Boucan Canot, opération soutenue par le TCO.
Collecte sur les marches, la plage, les rochers mais aussi dans la baie. Les images parlent d’elles-mêmes !
Des activités de sensibilisation et animations ont été organisées par le TCO pour le jeune public.
Parmi les solutions alternatives pour le développement d’une Economie Verte à la Réunion, la Noix de coco ne serait-elle pas notre meilleure amie ?
On s’étonne toujours de vivre en zone tropicale, avec un sol, un climat et un ensoleillement propices à la culture du Cocotier, de voir si peu de Cocoteraies sur l’île !
En revanche, nous trouvons dans les rayons des magasins réunionnais moult produits issus de la Coco, importés d’Asie ou d’ailleurs ! C’est effarant : une empreinte carbone liée au transport catastrophique, et, des produits alimentaires aux qualités dénaturées entre la stérilisation, les multiples émulsifiants, épaississants (E412, E415, E466…) qui y sont ajoutés.
Certains se rassurent en achetant, à La Réunion, du Lait de Coco BIO en boutique spécialisée… Oui, BIO, c’est mieux mais :
…Alors, ça passe ou ça pique un peu ?
Sa précieuse Noix de Coco bien sûr, mais aussi sa sève, son tronc,
ses cosses, ses spathes, ses fibres, ses feuilles
Eau de coco : L’eau de coco fraîche est précieuse, désaltérante, hydratante, rafraîchissante et riche en minéraux.
Chair de coco : riche en fibres, en manganèse, en cuivre, en potassium et source de phosphore, fer et magnésium, la Coco présente des propriétés nutritionnelles exceptionnelles
Lait de coco : extrait de la chair fraîche ou sèche après réhydratation, du bonheur pour toutes les préparations culinaires
Huile de coco : extraite de la chair composée de graisses saturées saines utilisée en cuisine mais aussi en cosmétologie pour ses nombreuses propriétés hydratantes et protectrices
Farine de Coco : issue du broyage, après séchage et dégraissage de la chair, par pression (contient toutes les fibres de la Coco)
Chou Cocotier : Un régal, le cœur de cocotier, partie germinative
Sucre de coco : provient quant à lui de la sève qui s’écoule après incision de l’inflorescence de cocotier
Vin de palme : produit par fermentation de la sève de cocotier qui peut être distillé pour produire un alcool
Le plus bel exemple local : La Maison du Coco
Une exploitation familiale, un magnifique Domaine de la Pointe des Châteaux, des ateliers passionnants et des produits naturels de grande qualité fabriqués dans la pure tradition artisanale.
Des Ateliers terroir et traditions : En savoir plus sur la maison du Coco
Une huile de Coco exceptionnelle grâce à une technologie respectueuse, Direct huile produite dans l’heure suivant l’ouverture de la Coco, Micro Exploitation, Expulsion extraction de l’huile vierge.
Fibres de Coco : La bourre de coco est la membrane fibreuse, entourant le noyau. Patrimoine historique, la paille de coco utilisé dans le temps lontan, glissée dans des sacs en goni pour adoucir le couchage.
Feuilles de Cocotier : Les palmes des cocotiers sont utilisées par les artisans pour le tressage de paniers, chapeaux, coupes, objets utilitaires et décoratifs valorisant le savoir faire artisanal local
Branches et Spathes de Cocotier : utilisées pour l’artisanat local pour la création de lampes et objets déco
Troncs : utilisés pour la création artisanale d’objets en bois de cocotier
Voile de cocotier : utilisées pour la création artisanale de tableaux ou en substrat décoratif
Coques de coco : utilisée pour la création artisanale d’objets pour les arts de la table ou la décoration
Cosse : La cosse dans tous ces états, aussi bien pour des sculptures artisanales qu’en produit de combustion
Une filière Coco locale en agriculture biologique et ses Ateliers de transformation de produits alimentaires BIO, Ateliers de production de matériaux de qualité, Ateliers de création artisanale ne seraient-ils pas une Économie Verte à prioriser sur le marché réunionnais ?
C’est à lire :
– CIRAD : Filière tropicale Cocotier
– Association de cultures avec le Cocotier
Militante écologique suédoise
Magnifique rencontre intergénérationnelle entre deux belles personnes
Message de Jane Goodall à Greta Thunberg
« Suivez vos rêves. N’abandonnez pas (…) et faites de votre mieux, chaque jour, pour faire de ce monde un monde meilleur. Et rappelez-vous que, chaque jour, vous avez un impact et que vous devez choisir le meilleur moyen d’utiliser ce jour »
“Notre biosphère est sacrifiée pour que des personnes riches dans des pays comme le mien puissent vivre dans le luxe. Ce sont les souffrances du plus grand nombre qui payent pour le luxe de quelques uns.
Beaucoup disent que la Suède n’est qu’un petit pays et que ce que nous faisons n’a pas d’importance. Mais j’ai appris qu’on n’est jamais trop petit pour faire une différence.
Et si quelques enfants peuvent faire les gros titres partout dans le monde simplement parce qu’ils ne vont pas à l’école imaginez ce que nous pouvons faire ensemble si nous le voulons. Mais pour cela nous devons parler clairement même si ça peut être inconfortable.
Vous parlez de croissance économique verte et durable parce que vous avez peur d’être impopulaires.
Vous parlez de poursuivre les mêmes mauvaises idées qui nous ont mis dans cette situation alors que la seule réaction logique est de tirer le frein à main.
Vous n’êtes pas assez matures pour dire les choses telles qu’elles sont. Même ce fardeau, vous nous le laissez à nous, les enfants. Mais je me moque d’être populaire. Je tiens à la justice climatique et à une planète vivante. Notre civilisation est sacrifiée pour permettre à une petite poignée de gens de continuer à gagner d’énormes sommes d’argent.
En 2078 je fêterai mes 75 ans. Si j’ai des enfants peut être qu’ils passeront cette journée avec moi. Peut-être qu’ils me demanderont de parler de vous. Peut-être qu’ils me demanderont pourquoi vous n’avez rien fait alors qu’il était encore temps d’agir.
Vous dites que vous aimez vos enfants par-dessus tout et pourtant vous volez leur futur sous leurs yeux. Jusqu’à ce que vous vous concentriez sur ce qui doit être fait plutôt que sur ce qui est politiquement possible, il n’y a aucun espoir.
Nous ne pouvons pas résoudre une crise sans la traiter comme telle. Nous devons laisser les énergies fossiles dans le sol, et nous devons nous concentrer sur l’équité. Et si les solutions sont introuvables à l’intérieur du système, alors peut-être devons nous changer de système.
Nous ne sommes pas venus ici pour supplier les dirigeants du monde de s’inquiéter. Vous nous avez ignorés par le passé, et vous nous ignorerez encore. Nous sommes à court d’excuses et nous sommes à court de temps. Nous sommes venus ici pour vous dire que c’est l’heure du changement que cela vous plaise ou non. Le vrai pouvoir appartient au peuple. Merci.”
Cette intervention me paraît caractéristique d’un mouvement qui va condamner unanimement dans les années qui viennent la classe politique actuelle et les acteurs au pouvoir depuis quarante ans dans les pays développés. Un tribunal vient de condamner en appel les Pays-Bas pour laxisme dans la lutte contre le réchauffement climatique, dans une procédure initiée depuis 2013. L’appel fait en 2015 n’a pas modifié la première décision des juges, qui n’est cependant qu’une décision de principe et ne s’accompagne d’aucune peine de prison.
On aurait pu espérer plus de fermeté face à des dirigeants politiques dont le laxisme est responsable depuis 1972 de centaines de milliers de victimes sur la planète, et qui participent collectivement au pire génocide que l’homme ait connu. Telle qu’elle est, cette décision marque sans doute un tournant dans la façon dont les politiques devront aborder le réchauffement climatique.
There is not planet B
Nous sommes inquiets depuis un moment de tout ce qui se passe sur notre planète. L’autre jour, je me réveillais avec les nouvelles sur mon Facebook que les États-Unis renonçaient à l’accord sur les changements climatiques du Conseil de l’Arctique à Rovaniemi (Finlande) et, il y a quelques jours, le refus de l’avortement. Parfois, je pense au grand manque d’humanité que nous avons parmi nous, mais ce qui est encore plus grave est celui dont nous sommes responsables ou qui dépend de nos décisions.
Notre maison est en feu, je suis ici pour dire que notre maison est en feu. Selon le GIEC, il nous reste moins de 12 ans pour ne pas pouvoir réparer nos erreurs.
A cette époque, des changements sans précédent dans tous les aspects de la société devaient avoir lieu, notamment une réduction d’au moins 50 % de nos émissions de CO2. Veuillez noter que ces chiffres n’incluent pas l’aspect de l’équité qui est absolument nécessaire pour que l’accord de Paris fonctionne. à l’échelle mondiale. Cela n’inclut pas non plus les points de basculement ou les boucles de rétroaction comme le méthane extrêmement puissant qui est libéré par le pergélisol arctique en train de fondre.
Dans des endroits comme Davos, les gens aiment raconter des histoires de réussite, mais leur succès financier a un prix inconcevable. Et sur le changement climatique, nous devons reconnaître que nous avons échoué. Tous les mouvements politiques dans leur forme actuelle l’ont fait. Et les médias n’ont pas réussi à sensibiliser le grand public.
Mais Homo sapiens n’a pas encore échoué. Oui, nous échouons, mais il est encore temps de tout renverser, nous pouvons toujours résoudre ce problème, nous avons toujours tout entre nos mains. Mais si nous ne reconnaissons pas les défaillances globales de nos systèmes actuels, nous ne pourrons probablement pas en profiter.
Nous sommes confrontés à un désastre de souffrances inexprimées pour un nombre considérable de personnes et ce n’est pas le moment de parler poliment, nous nous concentrons sur ce que nous pouvons ou ne pouvons pas dire. Maintenant il est temps de parler clairement. Résoudre la crise est le défi le plus important et le plus complexe auquel Homo sapiens ait jamais été confronté.
La solution principale est cependant si simple que même un petit enfant peut la comprendre. Nous devons arrêter les émissions de gaz à effet de serre. Et soit nous faisons cela, soit nous ne le faisons pas.
Vous dites que rien dans la vie n’est noir ou blanc mais c’est un mensonge, un mensonge très dangereux. Soit nous empêchons un réchauffement de 1,5 degré, soit nous ne le faisons pas. Soit nous évitons de déclencher cette réaction en chaîne irréversible au-delà du contrôle humain, soit nous ne le faisons pas. Soit nous choisissons de continuer en tant que civilisation, soit nous ne le faisons pas. C’est aussi noir ou blanc que cela devient.
Il n’y a pas de zones grises pour la survie. Maintenant, nous avons tous le choix. Nous pouvons créer une action de transformation qui garantira les conditions de vie futures de l’humanité, ou nous pourrons continuer comme si de rien n’était et échouer. C’est à vous et à moi de décider.
Certains disent que nous ne devrions pas nous engager dans l’activisme, nous devrions plutôt tout laisser à nos politiciens et simplement voter pour le changement. Mais que faisons-nous lorsqu’il n’y a pas de volonté politique ?
Ici à Davos, comme partout ailleurs, tout le monde parle d’argent. Il semble que l’argent et la croissance soient nos seules préoccupations principales. Et comme la crise climatique est une crise qui n’a jamais été traitée comme une crise, les gens ne sont tout simplement pas conscients des conséquences de notre vie quotidienne.
Les gens ne sont pas conscients qu’il existe un budget carbone, et à quel point le budget carbone restant est incroyable. Et cela doit changer aujourd’hui. Aucun autre défi actuel ne peut rivaliser avec l’importance de sensibiliser le grand public à la disparition rapide de nos budgets carbone, qui devraient et doivent devenir une nouvelle monnaie mondiale au cœur même de l’économie actuelle et future.
Nous sommes maintenant dans une période de l’histoire où tous ceux qui ont une idée de la crise climatique qui menace notre civilisation et toute la biosphère doivent s’exprimer dans un langage clair, aussi inconfortable soit-il rentable. Nous devons presque tout changer dans nos sociétés actuelles. Plus votre empreinte carbone est grande, plus votre devoir moral est grand. Plus votre plateforme est grande, plus votre responsabilité est grande.
Les adultes continuent de dire que nous devons aux jeunes de leur donner de l’espoir. Mais je ne veux pas de votre espoir, je ne veux pas que vous soyez plein d’espoir. Je veux que vous paniquiez, je veux que vous ressentiez la peur que je ressens tous les jours. Et ensuite, je veux que vous agissiez, comme vous le feriez en cas de crise. Je veux que vous agissiez comme si la maison était en feu, parce que c’est le cas.
Je m’appelle Greta Thunberg. J’ai 16 ans. Je viens de Suède. Et je parle au nom des générations futures.
Je sais que beaucoup d’entre vous ne veulent pas nous écouter, vous dites que nous ne sommes que des enfants. Mais nous ne faisons que répéter le message de la science climatique unie.
Beaucoup d’entre vous semblent préoccupés par le fait que nous perdons un temps précieux en leçons, mais je vous assure que nous retournerons à l’école dès que vous commencerez à écouter les sciences et à nous donner un avenir. Est-ce vraiment trop demander ?
En 2030, j’aurai 26 ans. Ma petite soeur Beata aura 23 ans. Comme beaucoup de vos propres enfants ou petits-enfants. C’est un grand âge, on nous l’a dit. Quand vous avez toute votre vie devant vous. Mais je ne suis pas sûre que ce sera formidable pour nous.
J’ai eu la chance de naître à une époque et à un endroit où tout le monde nous disait de rêver grand; Je pourrais devenir ce que je voulais. Je pourrais vivre où je voulais. Les gens comme moi avaient tout ce dont nous avions besoin et plus encore. Ce dont nos grands-parents ne pouvaient même pas rêver. Nous avions tout ce que nous pouvions souhaiter et pourtant il se peut que nous n’ayons plus rien.
Maintenant, nous n’avons probablement même plus d’avenir. Parce que cet avenir a été vendu pour qu’un petit nombre de personnes puisse gagner des sommes inimaginables. On nous l’a volé chaque fois que vous avez dit que le ciel était la limite et que vous ne vivez qu’une fois.
Vous nous avez menti. Vous nous avez donné de faux espoirs. Vous nous avez dit que l’avenir était une chose à attendre. Et le plus triste, c’est que la plupart des enfants ne sont même pas conscients du sort qui nous attend. Nous ne le comprendrons pas avant qu’il ne soit trop tard. Et pourtant nous sommes les chanceux. Ceux qui seront les plus durement touchés en subissent déjà les conséquences. Mais leurs voix ne sont pas entendues.
Vers 2030, dans 10 ans à 252 jours et dans 10 heures, nous serons dans une position où nous déclencherons une réaction en chaîne irréversible échappant au contrôle humain, qui mènera très probablement à la fin de notre civilisation telle que nous la connaissons. Ceci à moins que, pendant cette période, des changements permanents et sans précédent dans tous les aspects de la société aient eu lieu, y compris une réduction des émissions de CO2 d’au moins 50%.
Et notez bien que ces calculs dépendent d’inventions qui n’ont pas encore été inventées à grande échelle, d’inventions censées purger l’atmosphère de quantités astronomiques de dioxyde de carbone.
En outre, ces calculs n’incluent pas les points de basculement imprévus ni les boucles de rétroaction, comme le méthane extrêmement puissant qui s’échappe du pergélisol arctique en rapide dégel.
Ces calculs scientifiques ne comprennent pas non plus le réchauffement déjà immobilisé, caché par la pollution atmosphérique toxique. Ni l’aspect équité – ni la justice climatique – n’a été clairement énoncé dans l’accord de Paris, ce qui est absolument nécessaire pour le faire fonctionner à l’échelle mondiale.
Nous devons également garder à l’esprit qu’il ne s’agit que de calculs. Estimations. Cela signifie que ces «points de non-retour» peuvent survenir un peu plus tôt que 2030. Personne ne peut le savoir avec certitude. Nous pouvons toutefois être certains qu’ils se produiront approximativement dans ces délais, car ces calculs ne sont ni des opinions ni des suppositions sauvages.
Ces projections sont étayées par des faits scientifiques, conclus par toutes les nations par le biais du GIEC. Presque tous les principaux organismes scientifiques nationaux du monde soutiennent sans réserve les travaux et les conclusions du GIEC.
Au cours des six derniers mois, j’ai parcouru l’Europe pendant des centaines d’heures dans des trains, des voitures électriques et des autobus, répétant encore et encore ces mots qui bouleversent la vie. Mais personne ne semble en parler et rien n’a changé. En fait, les émissions continuent d’augmenter.
Lorsque je voyage dans différents pays pour parler, on me propose toujours de m’aider à écrire sur les politiques climatiques spécifiques de certains pays. Mais ce n’est pas vraiment nécessaire. Parce que le problème de base est le même partout. Et le problème fondamental est que, fondamentalement, rien n’est fait pour arrêter, voire ralentir, la dégradation du climat et de l’environnement, malgré toutes les belles paroles et les promesses.
Le Royaume-Uni est cependant très spécial. Non seulement pour sa dette carbone historique époustouflante, mais aussi pour sa comptabilité carbone actuelle, très créative.
Depuis 1990, le Royaume-Uni a réussi à réduire de 37% ses émissions de CO2 sur son territoire, selon le Global Carbon Project. Et cela semble très impressionnant. Mais ces chiffres n’incluent pas les émissions de l’aviation, du transport maritime et celles associées aux importations et aux exportations. Si l’on inclut ces chiffres, la réduction est d’environ 10% depuis 1990 – soit une moyenne de 0,4% par an, selon Tyndall Manchester.
Et la principale raison de cette réduction n’est pas une conséquence des politiques climatiques, mais plutôt une directive européenne de 2001 sur la qualité de l’air qui obligeait essentiellement le Royaume-Uni à fermer ses centrales au charbon très vétustes et extrêmement sales et à les remplacer par des centrales à gaz moins polluantes. . Et passer d’une source d’énergie désastreuse à une source légèrement moins désastreuse entraînera bien sûr une réduction des émissions.
Mais l’idée fausse la plus dangereuse à propos de la crise climatique est peut-être que nous devons «réduire» nos émissions. Parce que c’est loin d’être suffisant.
Nos émissions doivent cesser si nous voulons rester en dessous de 1,5-2C de réchauffement. La «réduction des émissions» est certes nécessaire, mais ce n’est que le début d’un processus rapide qui doit aboutir à un arrêt dans quelques décennies, voire moins. Et par «stop», je parle de zéro net – puis de passer rapidement aux chiffres négatifs. Cela exclut la plupart des politiques d’aujourd’hui.
Le fait que nous parlions de “réduction” au lieu de “réduction” des émissions est peut-être la plus grande force derrière le statu quo. Le Royaume-Uni soutient activement la nouvelle exploitation de combustibles fossiles – par exemple, l’industrie britannique de la fracturation du gaz de schiste, l’expansion de ses gisements de pétrole et de gaz de la mer du Nord, l’extension des aéroports ainsi que les permis de construire pour une toute nouvelle mine de charbon – est au-delà de l’absurde.
On se souviendra sans doute de ce comportement irresponsable permanent dans l’histoire comme l’un des plus grands échecs de l’humanité.
Les gens disent toujours à moi et aux autres millions de grévistes d’école que nous devrions être fiers de nous pour ce que nous avons accompli. Mais la seule chose à examiner est la courbe d’émission. Et je suis désolé, mais ça continue à monter. Cette courbe est la seule chose que nous devrions examiner.
Chaque fois que nous prenons une décision, nous devrions nous demander; Comment cette décision affectera-t-elle cette courbe? Nous ne devrions plus mesurer notre richesse et notre succès dans le graphique qui montre la croissance économique, mais dans la courbe qui montre les émissions de gaz à effet de serre. Nous ne devrions plus seulement demander: «Avons-nous assez d’argent pour y parvenir?», Mais aussi: «Avons-nous assez de budget carbone à dépenser pour y parvenir?» Cela devrait et doit devenir le centre de notre nouvelle monnaie.
Beaucoup de gens disent que nous n’avons aucune solution à la crise climatique. Et ils ont raison. Car comment pourrions-nous ? Comment « résolvez-vous » la plus grande crise à laquelle l’humanité n’ait jamais été confrontée ?
Comment « résolvez-vous » une guerre ? Comment « résolvez-vous » d’aller sur la lune pour la première fois ? Comment « résolvez-vous » en inventant de nouvelles inventions ?
La crise climatique est à la fois le problème le plus facile et le plus difficile auquel nous ayons été confrontés. Le plus facile parce que nous savons ce que nous devons faire. Nous devons arrêter les émissions de gaz à effet de serre. Le plus difficile, car notre économie actuelle reste totalement dépendante de la combustion de combustibles fossiles, détruisant ainsi les écosystèmes afin de créer une croissance économique durable.
« Alors, comment pouvons-nous résoudre ce problème ? » Nous demandez-vous – aux écoliers en grève pour le climat.
Et nous disons: « Personne ne le sait vraiment. Mais nous devons cesser de brûler des combustibles fossiles et restaurer la nature et bien d’autres choses que nous n’avons peut-être pas encore tout comprit. » Puis vous dites: « Ce n’est pas une réponse ! »
Nous disons donc: « Nous devons commencer à traiter la crise comme une crise – et agir même si nous n’avons pas toutes les solutions. » Ce n’est toujours pas une réponse », dites-vous.
Ensuite, nous commençons à parler d’économie circulaire et de réassignation de la nature et de la nécessité d’une transition juste. Ensuite, vous ne comprenez pas de quoi nous parlons.
Nous disons que toutes ces solutions nécessaires ne sont connues de personne et que nous devons donc nous unir derrière la science et les trouver ensemble en cours de route. Mais vous n’écoutez pas ça. Parce que ces réponses servent à résoudre une crise que la plupart d’entre vous ne comprennent même pas parfaitement. Ou ne veulent pas comprendre.
Vous n’écoutez pas la science parce que vous ne vous intéressez qu’aux solutions qui vous permettront de continuer comme avant. Comme maintenant. Et ces réponses n’existent plus. Parce que vous n’avez pas agi à temps.
Éviter la dégradation du climat nécessitera une pensée cathédrale. Nous devons poser les fondations sans savoir exactement comment construire le plafond.
Parfois, nous devons simplement trouver un moyen. Au moment où nous décidons d’accomplir quelque chose, nous pouvons tout faire. Et je suis sûr qu’au moment où nous nous comportons comme si nous étions en situation d’urgence, nous pouvons éviter une catastrophe climatique et écologique. Les humains sont très adaptables: nous pouvons toujours résoudre ce problème. Mais l’occasion de le faire ne durera pas longtemps. Nous devons commencer aujourd’hui. Nous n’avons plus d’excuses.
Nous, les enfants, ne sacrifions pas notre éducation et notre enfance pour que vous nous disiez ce que vous considérez comme politiquement possible dans la société que vous avez créée. Nous ne sommes pas descendus dans les rues pour que vous preniez des selfies avec nous et nous disiez que vous admiriez vraiment ce que nous faisons.
Nous, les enfants, faisons cela pour réveiller les adultes.
Nous, les enfants, faisons cela pour que vous mettiez vos différences de côté et agissiez comme vous le feriez en cas de crise.
Nous les enfants faisons cela parce que nous voulons retrouver nos espoirs et nos rêves.
J’espère que mon micro était allumé. J’espère que vous pouvez tous m’entendre.
“Mon message est que nous allons vous surveiller.
Tout cela est faux. Je ne devrais pas être ici. Je devrais être de retour à l’école de l’autre côté de l’océan. Pourtant, vous venez tous vers nous, jeunes pour l’espoir. Comment osez-vous ?
Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos mots vides. Et pourtant, je je fais partie des chanceux. Des gens souffrent. Des gens meurent. Des écosystèmes entiers s’effondrent. Nous sommes au début d’une extinction massive. Vous parler d’argent et de contes de fées sur la croissance économique éternelle. Comment osez-vous ?
Depuis plus de 30 ans, la science est limpide. Comment osez-vous continuer à détourner le regard et venir ici en disant que vous en faites assez, alors que la politique et les solutions nécessaires ne sont toujours pas en vue ?
Vous dites que vous nous entendez et que vous comprenez l’urgence. Mais peu importe à quel point je suis triste et en colère, je ne veux pas le croire. Parce que si vous compreniez vraiment la situation et continuiez à ne pas agir, alors vous seriez le mal. Et je refuse de croire.
L’idée populaire de réduire nos émissions de moitié en 10 ans ne nous donne que 50 % de chance de rester en dessous de 1,5 ° et le risque de déclencher des réactions en chaîne irréversibles échappant au contrôle humain.
50 % peut être acceptable pour vous. Mais ces chiffres n’incluent pas les points de basculement, la plupart des boucles de rétroaction, le réchauffement supplémentaire masqué par la pollution atmosphérique toxique ou les aspects d’équité et de justice climatique. Ils reposent également sur ma génération aspirant des centaines de milliards de tonnes de votre CO2 de l’air avec des technologies qui existent à peine.
Donc, un risque de 50 % n’est tout simplement pas acceptable pour nous – nous qui devrons en supporter les conséquences.
Pour avoir 67 % de chance de rester en dessous d’une élévation de la température mondiale de moins de 1,5 degré – les meilleures cotes données par le GIEC – le monde avait encore 420 gigatonnes de CO2 à émettre le 1er janvier 2018. Aujourd’hui ce chiffre est déjà inférieur à 350 gigatonnes.
Comment osez-vous prétendre que cela peut être résolu uniquement avec le status quo et certaines solutions techniques ? Avec les niveaux d’émissions actuels, le budget CO2 restant aura complètement disparu en moins de huit ans et demi.
Il n’y aura pas de solutions ou de projets présentés conformément à ces chiffres, ici aujourd’hui, car ces chiffres sont trop inconfortables. Et vous n’êtes pas encore assez mature pour le dire tel quel.
Vous nous échouez. Mais les jeunes commencent à comprendre votre trahison. Les yeux de toutes les générations futures sont sur vous. Et si vous choisissez de nous échouer, je dis : Nous ne vous pardonnerons jamais.
Nous ne vous laisserons pas vous en sortir. C’est là que l’on trace la ligne de démarcation. Le monde se réveille. Et le changement se prépare, que cela vous plaise ou non.
Je vous remercie.
Une énormité : En réponse aux alertes des scientifiques et écologistes sur la pollution environnementale principalement liée aux plastiques et les risques sanitaires qui en résultent, industriels et chimistes se ruent sur le marché du bioplastique.
Cela ne représente aucunement une solution alternative pérenne mais juste une manipulation tout au mieux qualifiée de « moins pire » qui leur permet de continuer à produire, sur les mêmes machines, un équivalent rentable.
Des définitions interminables, d’une telle complexité que les experts eux-même ont du mal à analyser et à s’entendre sur un label international garantissant un produit à 100 % satisfaisant. La confusion est d’autant plus dramatique quelle laisse entendre au consommateur que l’usage d’un « bioplastique » participe à la protection de l’environnement alors qu’il n’en est rien.
On se bat, partout dans le monde, pour mettre fin à la calamité “plastique”, ce n’est pas pour recréer un dépendance à un produit similaire.
Seulement 4 labels parmi ceux présentés ci-dessous sont officiels
Selon l’European Bioplastics : « les bioplastiques regroupent un grand nombre de matériaux et produits bio-sourcés, biodégradables / compostables, ou les deux ).
le terme « Biosourcé » fait référence uniquement à l’origine du produit et englobe les plastiques issus de composants naturels renouvelables (biomasse) ET ceux issus de matières biodégradables pouvant provenir de ressources fossiles.
NON. : le bioplastique biosourcé n’est pas issu de l’agriculture biologique ; le préfixe « bio » indique juste un produit avec une partie des composants d’origine naturelle selon un % accepté d’après leurs critères
NON : :Le pourcentage exact n’est pas clairement indiqué aux consommateurs, ils utilisent un système d’étoiles ou les % vont de 30 à 80%.
NON : Biosourcé même le « plastique végétal » n’est pas si écologique que cela !
Les termes Biodégradable et Compostables font référence à la gestion de fin de vie du bioplastique : « Le terme Biodégradable se dit d’un plastique dégradable dont la dégradation résulte de l’action de microorganismes naturellement présents dans le milieu tels que les bactéries, les mycètes ou les algues » mais cela n’implique pas ce produit fournira du compost de qualité.
NON. Seule une partie des bioplastiques est biodégradable et certains produits issus de ressources fossiles sont biodégradables mais ne sont pas d’origine végétale !
Source Fédération European Bioplastics : Sur 2,05 millions de tonnes de bioplastiques produits dans le monde en 2017, moins de la moitié (880.000 tonnes) était biodégradable,
Le terme compostable fait référence à la gestion de fin de vie du bioplastique : il peut être compostable par un procédé chimique ou industriel (c’est le cas pour la majorité d’entre eux) : « Se dit d’un plastique qui subit une dégradation par un processus biologique pendant le compostage, produisant du CO2, de l’eau, des composés inorganiques et de la biomasse à un rythme comparable à celui d’autres matières compostables connues, et ne générant aucun résidu toxique, visible ou reconnaissable »
NON Seuls certains bioplastiques sont compostables. Par ailleurs, ils ne sont pas compostables, tel que nous pourrions le penser dans les ménages. Certains le sont uniquement par une filière industrielle à haute température mais absolument pas compostables dans le compost de notre jardin. A cet effet 2 labels distincts les identifient.
Ce que l’on peut lire comme propagande : Chimie végétale… Business is business
Pouvant être transformés avec les mêmes équipements que ceux utilisés pour les plastiques traditionnels, les bioplastiques ont l’avantage de préserver les emplois du secteur industriel français de la plasturgie.
Aujourd’hui, les bioplastiques sont 1,5 à 4 fois plus chers que les plastiques conventionnels. Ces coûts devraient diminuer naturellement avec l’augmentation de la demande et des volumes de production.
Les ressources végétales offrent de réelles alternatives aux ressources fossiles à travers la Chimie du Végétal. Figurant parmi les leaders européens de l’agriculture et de la chimie, la France rassemble les atouts essentiels pour se positionner sur ce marché d’avenir, source de valeur ajoutée et de création d’emplois
On prend les mêmes et on recommence…. en tentant de faire moins pire
Un siècle de développement et de propagande pour légitimer le plastique sous couvert de technologie et de modernité. Un siècle qui a mené à une pollution plastique incontrôlé, la chimie et les finances ayant primé sur le bon sens…
Et en réponse au désastre écologique, le cœur du projet est de remplacer le plastique à base de pétrole par des plastiques biosourcés pour lesquels il faudra produire encore plus pour être « rentables ».
C’est beau cette synergie des lobbies, créateurs de lois et décrets, certificateurs de labels… Comme « solution » ils proposent de reproduire le même schéma en continuant de produire encore et encore… une matière issue de la chimie en utilisant le préfixe « bio ».
La seule et unique alternative qui pourrait répondre aux attentes en matière écologique serait à 100 % d’origine naturelle, issue de végétaux non consommables par l’homme, cultivés localement, sans OGM, ni engrais chimique… peut-être fabriqué à partir d’espèces invasives ?
La Réunion a tous les atouts pour développer une économie verte et pourrait devenir le département témoin des possibles. Concernant les alternatives aux plastiques jetables, plusieurs entreprises se sont déjà lancées dans la commercialisation de produits d’emballages recyclables et/ou compostables d’importation mais… importer de tels produits d’Asie n’est pas neutre d’impact écologique ; N’est-il pas plus judicieux de mettre fin au jetable dans tous ses états ?
L’utilisation directe sans transformation de feuilles naturelles pour emballer les produits, comme les feuilles de bananier nouées avec lianes de raphia, vacoas ou corde en fibre de coco… nous avons tout ce qu’il faut !
Ne pas produire de déchet tout simplement. Sans emballage, Zéro déchet… rien de plus simple, apporter nos contenants, paniers, sacs réutilisables, sacs vrac (voir article Zéro déchet)
La seule vraie alternative aux bouteilles en plastique est d’utiliser des Bouteilles en verre consignées, réutilisables et recyclables ou pour s’alléger des gourdes réutilisables.
On ne peut vraiment plus se contenter d’une alternative “moins pire”… en sans réfléchir, la seule et unique solution pour un vrai pique nique écolo n’est pas d’acheter des assiettes, gobelets ou couverts biosourcés mais d’utiliser tout simplement des assiettes en verre et les couverts de la maison que nous ramènerons à la maison pour les laver et les réutiliser autant de fois que cela est nécessaire.
Pour ceux qui ont peur de casser de la belle vaisselle pendant les pique nique, ce type d’assiette en verre ultra légères et réutilisables indéfiniment ne coûte que 1,29 € l’unité (modèle moyen environ 20 cm de côté) !
Soyons tous des acteurs de changement en commençant par des actes simples, peu contraignant, mais dont l’impact final est important.
Reportage Cash Investigations : le plastique : la grande intox !
Quelques lien d’articles à lire :
Sciences et avenirs : Recyclables, biosourcés, biodégradables: état des lieux des Bioplastiques
Conso-globe : Bioplastique, le plastique végétal
Planète info : La supercherie des plastiques BIO dégradables
Bioplastiques appelons un chat un chat
Surfrider : les-bioplastiques-si-fantastiques
Proposez vos idées, vos solutions…
Article participatif par Sonia Da Silva et Tara Sekoia
– Edena Boissons, basée à La Possession depuis 1972, exploite les eaux de 2 Sources naturelles mafataises, la Source Denise (Bouteilles Edena) et la SourceBlanche (bouteilles Bagatelle) et représente 65 à 70 % des parts de marché, affichant un CA annuel 37 millions d’euros (chiffres de 2016).
– Eau de Cilaos basée à Cilaos, exploite depuis 1999, la seule source d’eau minérale de l’ile, naturellement gazeuse et représente 10 % du marché réunionnais.
– Australine basée à Saint Philippe, exploite la Source de Basse-Vallée depuis 2005 et représente entre 20 et 25 % du marché réunionnais
Le leader de l’eau en bouteille à la Réunion est Edena, rachetée en 2016 par le Groupe mauricien Phoenix Beverage Limited, proposant, en plus de l’eau, des sodas, bières, vins et du champagne (Sega, Bagatelle, Volcanic, Big Cola, Citro, Fuse Tea, Phoenix, Salitos, Blue Marlin, Fresh Panaché, JP Chenet, Grands Chais de France et Champagne Jacquart). (Source Leader Réunion 02/2019)Edena embouteille 45 millions de litres /an officiellement, ce seuil est régit par un arrêté préfectoral de 2013.
Cependant, pendant 3 ans, Edena a puisé deux fois plus d’eau de source qu’autorisé (entre 2015 et 2018), sans en informer quiconque, se justifiant d’une augmentation de la demande. Sommée par la préfecture de corriger le tir, l’entreprise doit adopter une conduite tenant davantage compte de la ressource que de la courbe des ventes (Source Clicanoo 08/2018)
Pas moins de 2 millions de bouteilles d’eau par an consommées à La Réunion sont importées (chiffres de 2011).
Du plastique encore et toujours…
Extrait d’articles : “Le volume de plastiques collectés a doublé entre 2014 et 2018”, “…Après l’enfouissement, l’exportation, l’heure de la transformation en granulé serait venue…” , “Le recyclage trop peu rentable…”. Lire les articles ci-dessous :
(Source Clicanoo 07/2018 : L’heure du déchet plastique transformé a sonné )
(Source IP Réunion 07/2018 : Plastique – Le recyclage encore trop peu rentable pour être efficace )
Sur la page internet d’Edena on peut lire entre autre :
Formidable non ?
Quelqu’un peut nous faire un topo sur le recyclage des déchets plastiques à la Réunion ?
A ce jour, il n’y a AUCUNE unité de transformation à la Réunion…
Focus sur les packaging de l’eau en bouteille comme argument de vente
La large diversité de contenances, formats des bouteilles, bouchons gadgets et opérations dites “décor festif” , utilisés à des fins marketing, multiplie le volume annuel de bouteilles plastiques…
Alors que l’eau de Source est un bien précieux, symbole de pureté offert par la Nature, son embouteillage sous plastique est devenu un business lucratif et qui plus est source d’une pollution plastique démesurée.
Les industriels se défaussent avec la sacro-sainte mention en italique : “Ne pas jeter sur la voie publique” mais en aucun cas ne s’engage dans des solutions alternatives.
Pire encore, ils se parent d’une auréole de sainteté en sponsorisant des évènements sportifs ou de santé. Si l’on comprend parfaitement que les organisateurs d’évènements ne disposent pas de moyens propres suffisants pour subvenir à l’alimentation en eau lors des marches ou manifestations sportives et que l’idée du sponsoring est un soutien louable et offre en parallèle un bon support publicitaire à l’entreprise…
… Nous sommes en droit de nous interroger sur l’impact que génèrent toutes ces bouteilles plastiques distribuées et en droit de rechercher des solutions alternatives respectueuses de l’environnement. Un évènement comme le Grand Raid par exemple : ce sont 53 000 litres d’eau d’eau de source captés distribués, conditionnés en bouteilles de 50 cl soit 106 000 bouteilles plastiques !
N’oublions pas que LE MEILLEUR DECHET EST CELUI QU ON NE PRODUIT PAS !!!
le tri se fait depuis 10 ans seulement à la Réunion et n’est pas toujours respecté, 70 % des déchets sont enfouis, les sites de Sainte Suzanne et de Pierrefonds sont saturés. A l’heure actuelle à la Réunion mettre des tonnes de déchets à l’enfouissement coûte moins cher que de leur donner une seconde vie !
Nous disposons d’un réseau d’eau potable dont la qualité est mesurée et publiée par l’ARS. Environ 50% de l’eau potable est alimentée par des eaux souterraines protégées et 50 % par des eaux superficielles traitées pour assurer la qualité sanitaire.
Nous avons relevé dans un document de la DRIRE (ex DEAL Réunion) de 1997, un paragraphe explicite :
“L’image véhiculée pour la marque EDENA met en exergue la qualité du produit sans prendre appui sur ce que pourrait apporter le contexte hydrogéologique ou écologique de cette eau.
En effet, utilisé pour l’alimentation en eau potable de la commune du Port ou pour la mise en bouteille, le bénéfice d’image risquerait de desservir l’eau embouteillée au profit de l’eau du robinet dont la parenté avec l’eau embouteillée pourrait être rapidement porté à connaissance…”
Chacun d’entre nous sait parfaitement que les conditions climatiques (fortes pluies, cyclones…) entraînent des coulées de boues et rend l’eau du robinet impropre à la consommation pendant plusieurs jours… et chacun d’entre nous est à même de prendre des dispositions préalables pour subvenir aux besoins en eau de sa famille.
Il existe également divers processus pour purifier l’eau du robinet : La faire bouillir et la réoxygéner, utiliser des filtres à eau…
Les bouteilles en verre réutilisables et consignées ? Ne serait ce pas une solution ? La bouteille en verre a disparu dans les années 80, au profit des lobbies du plastique. Voir la vidéo ci-dessous.
Les enseignes proposent des bouteilles plastiques décorées, personnalisées, festives…
L’évidence saute aux yeux… Pour ceux et celles qui sont attachés à l’eau de source ou à l’eau minérale en bouteille, vous pouvez faire un acte citoyen en réduisant sensiblement le volume de plastique utilisé. Par ailleurs, vous réaliserez des économies !
Force est de constater que les bonbonnes de 5 litres sont largement réutilisées, et moins présentes dans les dépôts sauvages que les petits contenants. En outre, elles peuvent être transformées en bacs de plantation, pots à crayons … juste avec de petites astuces recyclage !
Une large gamme de gourdes réutilisables est à votre disposition de toutes tailles, formes et couleurs
Juste un réflexe à adopter : de même que l’on prend ses clés, on prend sa gourde !
Quelques liens d’articles à lire :
– Des particules de plastique retrouvées dans l’eau en bouteille (IP Réunion 03/2018)
– COP21 – L’île de La Réunion croule sous les déchets (L’Usine nouvelle 12/2015)
– Quelle solution pour nos déchets à La Réunion (Zinfos974 04/2019)
– Il faut vraiment aller vers le recyclage qui génère des emplois (Outremer360 11/2017)
Sondage mis en ligne le 24 juin et clôturé le 30 juillet 2019
Consulter les Résultats du sondage
Lire les propositions qui ont été faites
Pourquoi un sondage local ?
– Avancer – ensemble de manière participative
– Connaître les habitudes alimentaires des habitants de La Réunion
– Comprendre les attentes de chacun et les facteurs qui déterminent nos choix
– Evaluer notre prise de conscience sur l’impact de notre mode d’alimentation sur l’écosystème
– Trouver des solutions locales pour être tous des Consom’Acteurs
– Inciter les producteurs et les commerçants à répondre aux attentes des consommateurs
– Aider ceux qui le souhaitent dans leurs changements de mode d’alimentation par des ateliers, des recettes, des idées, des témoignages pour consommer mieux, manger sainement tout en continuant de se faire plaisir.
Les résultats du sondages seront publiés sur le site.
Nous vous invitons à partager le lien du sondage auprès de vos familles et amis, un large panel de participants permettra d’avoir un résultat représentatif de l’ensemble de la population réunionnaise.
MERCI à TOUS pour votre participation.
Impact de notre mode d’alimentation
Les rapports du GIEC et de scientifiques internationaux sont unanimes sur l’impact de la production de viande sur l’alimentation mondiale.
– 40 % des terres agricoles dans le monde sont consacrées à l’élevage et la production d’aliments pour le bétail.
– 1/3 des émissions de gaz à effet de serre provient de la production de viande dans son ensemble.
La quantité de protéines végétales, donnée aux animaux d’élevage pour obtenir 1 kg de protéines animales, est disproportionnée :
– Bovins : 7 kg de protéines végétales / kg de protéines animales
– Porcs et poulets : 6 kg de protéines végétales / kg de protéines animales
– Poules pondeuses : 3 kg de protéines végétales / kg de protéines animales
Alors que les céréales et le soja sont des aliments à haute teneur nutritive et consommables directement par les humains… 85 % de la production de mondiale de soja est destinée à l’alimentation animale !
Plus de terres agricoles sont nécessaires pour produire de la viande, que pour produire des céréales destinées à l’alimentation humaine !
Aujourd’hui 820 millions de personnes souffrent de malnutrition sur la Planète alors que 2 milliards d’humains sont en surpoids !
C’est à nous… d’agir en conscience et de contribuer à rétablir l’équilibre !
Atelier Zerbaz Péi
Franswa Tibère nous accueille sur ses terres à Taxi Brousse, un jardin d’Eden qu’il cultive avec passion et respect pour rendre à la terre sa richesse naturelle.
Une journée ensoleillée, riche en partages, échanges, savoirs et émotions sur la parcelle dédiée aux plantes médicinales et aromatiques. Franswa Tibère y a introduit plus de 200 espèces endémiques et indigènes, une pharmacopée Péi dont il connaît les bienfaits et les effets de chacune d’entre-elles pour soulager, soigner, guérir les maux.
Autrefois, ces plantes se trouvaient dans les jardins créoles, en forêt, dans les champs ou le long des chemins et étaient largement utilisées pour se soigner naturellement. Les familles réunionnaises sont restées attachées aux tisanes traditionnelles préparées par les Tisaneurs… Mais au fil du temps, certaines plantes médicinales ont disparu des paysages par méconnaissance ou la transmission des savoirs a été jalousement gardée.
Au cours de l’Atelier Zerbaz Péi, Franswa Tibère nous fait découvrir ou redécouvrir ces plantes et leurs vertus à utiliser individuellement ou associées à d’autres plantes, les parties à utiliser, chou, feuilles, écorce, bwa ou racines, en infusion ou en décoction… Les nombreux témoignages inscrits sur le livre d’or attestent de leur efficacité à soulager les douleurs et guérir les maux.
A tous maux, l’alimentation est souvent remise en cause. Nous méconnaissons trop souvent l’impact de tel ou tel aliment sur le corps. A tous maux, des plantes permettent de nous soigner en rétablissant un équilibre naturel.
Franswa Tibère est une véritable encyclopédie des plantes médicinales et aromatiques, un Tisaneur renommé, un « Tradipraticien » comme le décrivent certains médias. Pour remercier la nature de ses bienfaits, Il fait sa part de Colibri en partageant ses connaissances, 1 journée par mois, avec d’autres Colibris curieux et enthousiastes qui transmettrons à leur tour, chacun à leur façon : en semant ou replantant des Zerbaz Péi, en faisant connaître autour d’eux le pouvoir des plantes, en invitant des amis atteints de douleurs ou divers maux à consommer des tisanes locales comme remède.
Le savoir faire ancestral ne s’invente pas. Pour apprendre à connaître les plantes médicinales et leur utilisation, nous vous invitons à rencontrer et discuter avec Franswa Tibère lors d’un Atelier Zerbaz Péi ou au Marché des Producteurs le dimanche matin (à côté du théâtre de Saint-Gilles). Franswa Tibère vous proposera des Zerbaz de sa Tisanerie ainsi que des huiles essentielles fabriquées de façon artisanale.
Merci de tout cœur pour ce partage merveilleux Franswa
Nous reviendrons avec plaisir
L’Histoire de l’Art a ouvert un nouveau chapitre intégrant la conscience écologique des Artistes et l’étendue des possibles liés à la matière, aux matériaux.
Partout dans le monde, des Artistes se sont engagés pour protéger l’environnement et sont passés Maîtres d”un art nouveau utilisé outil de sensibilisation des populations : le Recycl’Art ou l’Art du recyclage.
D’immenses talents se sont développés. La réutilisation des matériaux au rebus, le Système D ne date pas d’hier. Mères, pères et enfants des pays économiquement faibles ont inventé le recyclage depuis des décennies avec une ingéniosité sans limite dans l’art de réutiliser, transformer des objets au rebus ou des déchets pour créer de nouveaux objets du quotidien. Nombre de ces outils et objets issus du système D ont inspiré les industriels qui les ont commercialisés sans que les créateurs n’en soit ni remerciés ni rémunérés.
De nouveaux talents sont nés. Des Artistes avec un grand A, utilisant le déchet, la pollution plastique, la pollution industrielle comme matière première de leur créativité.
Ces grands Artistes ont ouvert la voie. Ils participent par leur Art à la sensibilisation sur l’impact environnemental des déchets mais aussi à leur possible valorisation qui, sans nul doute, éveillera les consciences.
Mise en lumière de quelques un de ces grands Artistes.
Volontairement nous ne ferons ni descriptif, ni résumé… contrairement à de nombreux médias ou blog
Vous vous invitons à cliquer sur leurs liens pour découvrir leurs oeuvres, leur histoire, leurs inspirations
Solution alternative : Recyclages des pneus
Découvrir les oeuvres d’Ernest Nkwocha
Solution alternative : Recyclages des bouchons plastique
Découvrir les oeuvres de Mary Ellen Cotreau
Solution alternative : Recyclages des sacs plastiques
Découvrir les oeuvres de Khalil Chishtee
Solution alternative : Recyclages des bouteilles plastique
Découvrir les oeuvres de Veronika Richterova
Solution alternative : Recyclages des déchets ramassés sur les plages
Découvrir les oeuvres de Xico Gaivota
Solution alternative : Recyclages des métaux et couverts
Découvrir les oeuvres d’Abinoro Akporode Collins
Solution alternative : Recyclages des plastiques
Découvrir les oeuvres de Sayaka Ganz
Solution alternative : Recyclages des Tongs, savattes 2dwa
Découvrir les oeuvres d’Ocean Sole
Solution alternative : Recyclages des plastiques
Découvrir les oeuvres de Julien Garcia
Et en LOCAL ? Découvrez les Artistes de Recyclage d’Art à l’île de La Réunion
Oté Bricoleuses et Bricoleurs,
On a souvent des outils, du bois de récup et des idées de bricolage plein la tête. Parfois, il manque pas grand chose pour réaliser soi-même un meuble, un cabanon, un bac de plantation ou un joli kiosque dans le jardin.
Plusieurs associations proposent des Ateliers de formation et vous trouverez facilement des palettes de récup ou des planches déjà décloutées chez Ecopal. Faire soi-même est la meilleure alternative qui existe pour se faire plaisir dans passer par les magasins et vous serez fiers de votre réalisation qui aura encore plus de valeur.
Cela dit, nous ne sommes pas des pros, juste des bricoleuses et bricoleurs volontaires… Alors un petit plan est un réel atout !
Voici quelques liens de plans téléchargeables gratuitement :
Si vous connaissez d’autres liens à partager dans les ressources n’hésitez pas à nous envoyer un message.
Si vous proposez des Ateliers de formation : Inscrivez vous dans l’annuaire,
Le Forum 974, est également à votre disposition pour partager des idées, conseiller, rechercher des solutions ou encore pour publier des photos de vos réalisations.
Bonne semaine à tous
Consutler le site officiel du film Albatros
C’était il y a un an, déjà, qu’à l’invitation des Associations AID et Zéro Déchet Réunion, nous assistions dans la salle cinéma de Kélonia, à la projection du Film Albatros tourné aux iles Midway par Chris Jordan, à plus de 3700 km de toute terre habitée par l’homme.
Poignant, marquant, bouleversant… pas un souffle dans la petite salle cinématographique et des yeux mouillés de larmes lorsque les lumières se sont rallumées.
Un profond sentiment de honte, de dégoût et de colère. Qu’avons-nous fait ? Comment en sommes-nous arrivés là ? Comment avons-nous pu ignorer, participer, laisser faire pour qu’une telle destruction de l’environnement, du vivant soit atteinte ?
Notre conscience écologique était d’ors et déjà en état d’éveil mais cela ne suffisait plus… Ce film, dur, nous a fait comprendre que nos petits pas individuels se devaient d’être multipliés par 10, par 100, par 1000 pour espérer sauver notre planète.
Merci à Bruno BOURGEON pour sa présentation et le débat qui a suivi la Projection, sans oublier l’énorme travail de sous-titrage en français réalisé par l’Association AID974
AID, Zero Déchet la Réunion ont l’immense honneur de vous présenter un film-événement. “Albatross” est un documentaire animalier relatant l’histoire des albatros de Midway, au beau milieu du gyre du pacifique Nord, loin, très loin de tout continent émergé.
Emprunté à terre, majestueux en vol : “Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.“, écrit Charles Baudelaire, dans “Les Fleurs du Mal”, l’albatros souffre terriblement de la bêtise humaine : la nourriture des petits ne dénonce rien de moins que l’absurdité de notre civilisation. “Et tant que mon atroce histoire ne sera pas contée, mon cœur brûlera”, dit Samuel Taylor Coleridge, dans “La Complainte du Vieux Marin”, chantée par Iron Maiden, dans ce qui restera comme l’une des meilleures chansons du groupe.
AID a modestement contribué à son élaboration. C’est pourquoi nous en avons hérité en avant-première dès le 15 mai, en VO. Nous l’avons traduit, sous-titré, et nous vous le proposons dans sa VOST. Il est sorti mondialement lors de la Journée de l’Océan, le 8 juin dernier, et il y a fort peu de chances qu’il s’échoue un jour les rivages réunionnais en distribution commerciale.
Aussi nous vous invitons vivement à le voir et débattre, à La Réunion ou ailleurs : le septième continent de plastiques n’existe pas seulement dans le Pacifique Nord, mais aussi dans tous les océans, Indien compris. pour la diffusion de ce film exceptionnel, illustré par la guitare envoûtante d’Al Lethbridge et le piano mélancolique d’Ernesto Nazareth, réalisé par Chris Jordan, conférencier TEDx, réalisateur et photographe, de Seattle.