Tous les atouts réunis pour la transition écologique
Soleil, vents, marées, hydraulique, géothermie, biomasse… La Réunion semble avoir toutes les cartes en main pour développer les énergies renouvelablesle
Semble… car l’île Intense est encore majoritairement dépendante d’énergies dites fossiles (pétrole et charbon), tant à la production sur le territoire qu’à l’importation.
D’après EDF, depuis quelques années, la part des énergies renouvelables (solaire, éolien, bagasse, bio gaz et hydraulique) dans le mix électrique varie entre 32% et 34%. Les principales raisons de cette variation sont les conditions météorologiques et l’augmentation de la consommation électrique.
L’hydraulique (avec les barrages de Takamaka 1 et 2, Rivière de l’Est, Bras de la Plaine, Langevin) représente à lui seul 20%.
EDF espère pouvoir compter sur 50 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique pour 2020
Pour cela, EDF compte sur le soutien d’entreprises privées, dont Albioma. Les quatre tranches bagasse charbon de la centrale de Bois-Rouge et du Gol ainsi que les deux tranches charbon de ces deux centrales pourraient passer à la biomasse à l’horizon 2023.
Autre acteur important à La Réunion, Akuo investit pour sa part dans le photovoltaïque, avec ses projets ambitieux de parcs solaires associés à des serres agricoles.
Parmi les sources d’énergies d’avenir, les regards et recherches se portent également du côté de la mer, avec l’énergie marémotrice, de l’eau, avec le développement d’énergie à base d’hydrogène, et de la terre, avec le développement de la géothermie, qui permettrait de produire de la chaleur ou de l’électricité à partir de la chaleur du sous-sol #pitonlafournaise.
L’enjeu pour notre île consiste dans les prochaines années à augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique, ainsi qu’à repenser notre consommation d’énergie.
Comme dans bien d’autre secteurs, la question n’est pas de produire plus pour consommer plus, mais de produire mieux et de consommer de manière plus raisonnable.